Un marché sous haute tension
L’été 2025 s’annonce brûlant sur le marché des agents libres. Comme chaque intersaison, les dirigeants NBA sortent les calculettes, les scouts ressortent les rapports poussiéreux, et les fans se transforment en GM de canapé. Cette année, ce sont les pivots qui volent la vedette. Des tours de contrôle, des protecteurs de cercle, des vétérans qui sentent encore la poudre : bref, le nerf du jeu intérieur s’apprête à bouger.
Les géants en quête d’un nouveau souffle
Commençons par Mohamed Bamba. À 27 ans, l’ancien de Texas a toujours cette envergure de dinosaure et ce potentiel défensif qui fait rêver. Il n’a peut-être pas encore trouvé la bonne équipe pour s’épanouir pleinement, mais son profil reste rare. Un pivot mobile, capable de dissuader à l’intérieur et de planter un tir à trois points de temps en temps ? Sur le marché, ça ne court pas les rues.
Juste derrière lui, Moses Brown. 26 ans, 2m18, un roc. Dans la peinture, il ne fait pas de manières. Il prend des rebonds, protège son cercle, met des écrans solides. Pas de fioritures, juste du travail honnête et une énergie contagieuse. Certaines équipes en manque de densité intérieure pourraient bien tenter le pari.
La jeunesse qui frappe à la porte
Et puis il y a Ulrich Chomche. 20 ans, un diamant brut. Encore en apprentissage, mais les recruteurs n’ont d’yeux que pour lui. Il bouge comme un ailier, saute comme un meneur, et joue sans peur. Ce genre de profil fait toujours saliver les franchises en reconstruction : un jeune pivot à modeler, avec un plafond de potentiel encore flou, mais terriblement excitant.
Les vieux briscards toujours dans le coup
À l’autre bout du spectre, Taj Gibson. 40 ans, mais toujours là, toujours debout. Sa présence dans un vestiaire, c’est de l’or. Il a tout vu, tout vécu, tout encaissé. Pour une équipe jeune cherchant un guide, un mentor capable d’apporter quelques minutes solides et un mental de fer, Gibson reste une valeur sûre.
Et comment ne pas mentionner Kylor Kelley ? 28 ans, profil atypique, longiligne, mais d’une polyvalence rare. Il sait tout faire un peu : défendre, rouler au cercle, shooter à mi-distance. Le genre de joueur qui peut s’intégrer dans n’importe quel système, du small ball au jeu plus traditionnel.
Des décisions qui peuvent changer une saison
Ce marché des pivots 2025 n’est pas une simple liste de joueurs en fin de contrat. C’est un jeu d’équilibre, un puzzle stratégique. Les équipes en quête de titre cherchent le chaînon manquant, celles en reconstruction veulent un pilier pour bâtir. Dans une NBA où le poste de pivot a muté, entre shooteur moderne et ancre défensive, les profils sont plus variés que jamais.
Alors, qui fera la bonne pioche ? Le jeune Chomche et son avenir prometteur ? Le vétéran Gibson pour encadrer un groupe ? Ou un Bamba qui n’a pas encore dit son dernier mot ? Réponse dans quelques mois, quand les cartes tomberont et que la danse des contrats commencera.
Une chose est sûre : les grands vont encore peser lourd dans la balance cet été.
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