NHL : Calgary Flames : Bilan 2024–2025
Avec un bilan de 41‑27‑14 (96 points), Calgary a terminé 9ᵉ de la Conférence Ouest, à un cheveu des séries éliminatoires. L’équipe a joué une saison solide, mais est restée trop juste dans les moments clés pour mériter sa place en play-offs. Une fin frustrante, d’autant plus que peu de choses ont été modifiées depuis.
Données clés
- Âge moyen de l’effectif : 28,6 ans
- Cap space disponible : 15,41 M$
- Classement NHL 2024–2025 : 9e à l’Ouest
Départ notable (depuis le 01/03/2025)
- 01/07 : Dan Vladar (G)
Une intersaison minimaliste
L’été a été calme, presque silencieux à Calgary. Aucun renfort d’envergure, aucun gros mouvement sur le marché. Seuls quelques joueurs de profondeur ont été ajoutés pour renforcer le réservoir, mais rien qui bouleverse l’équilibre existant.
Le message est clair : la direction parie sur la continuité. Elle mise sur le développement interne plutôt que sur des acquisitions extérieures.
Et pourtant, avec 15 millions de dollars de marge sous le plafond, les Flames disposent d’un levier significatif. Ils peuvent se permettre de récupérer un contrat encombrant d’une autre équipe ou de viser un joueur sous-estimé — encore faut-il oser l’utiliser.
Avenir de la franchise
CALGARY – Contrats majeurs et picks de drafts futurs
Les Flames avancent prudemment, portés par une structure salariale relativement saine. Nazem Kadri (4 ans restants, 28 M$) et MacKenzie Weegar (6 ans, 37,5 M$) incarnent les cadres vétérans qui entourent la nouvelle génération. Matt Coronato, prolongé pour 7 saisons à 6,5 M$ par an, est le pari offensif majeur du management — une confiance à long terme qui doit désormais se traduire sur la glace. Yegor Sharangovich, engagé jusqu’en 2028, complète ce noyau de transition à moyen terme.
Le dossier Jonathan Huberdeau reste une ombre au tableau. Sous contrat jusqu’en 2031 à 10,5 M$ par saison, il figure parmi les 15 plus gros salaires de la ligue… sans en offrir le rendement attendu. Sa régression offensive pèse lourd sur la masse salariale et réduit significativement la flexibilité du club à long terme si aucune relance n’intervient.
Dans les cages, l’incertitude persiste. Dustin Wolf est toujours sous contrat rookie pour une saison, avant de devenir RFA à l’issue de l’exercice. Calgary devra bientôt trancher : miser sur lui comme futur numéro un, ou activer un plan B via le marché. Le cap space dégagé dès l’an prochain pourrait permettre de viser un profil plus confirmé si la progression de Wolf se fait attendre.
Côté draft, les Flames disposent de tous leurs choix de 1er et 2e tour jusqu’en 2029, avec en bonus un pick de 1er tour en provenance de Vegas. Certes, le pick des Golden Knights pourrait être bas compte tenu de leur compétitivité, mais il reste une monnaie d’échange précieuse. L’équipe contrôle également la quasi-totalité de ses choix dans les autres rondes. De quoi conserver une marge de manœuvre réelle, que ce soit pour bâtir sur le long terme ou activer des trades ciblés.
Statistique clé : 96 points, mais hors séries
Malgré un total élevé, Calgary a manqué les séries pour un rien. C’est la meilleure équipe non qualifiée des deux conférences. Cela souligne le niveau de compétition à l’Ouest, mais aussi l’incapacité des Flames à faire la différence dans les matchs à fort enjeu.
Joueur à suivre : Matt Coronato (RW)
Matt Coronato
Crédit photo : Sportsnet – © 2025 Rogers Media
Avec une prolongation de 7 ans à seulement 22 ans, Matt Coronato s’impose comme l’un des piliers offensifs du projet des flames. Après une première saison d’apprentissage, avec un temps de jeu limité, il a profité d’un rôle élargi pour signer 47 points en 77 matchs. Une progression prometteuse qui renforce l’espoir de le voir devenir un cadre offensif de Calgary.
Objectif 2025–2026
Lignes Probables Calgary 2025/2026
L’ambition est claire : retourner en play-offs. L’effectif reste compétitif, le noyau est stable, mais sans progression individuelle significative — notamment de Coronato, Wolf ou Bahl — les Flames risquent de revivre la même désillusion. Une position entre la 14ᵉ et 18ᵉ place au classement global paraît crédible. Les séries, elles, nécessitent de l’impact, pas seulement de la stabilité.
Prochaine étape : Carolina. Une équipe qui ne se contente plus d’être solide — elle vise la dernière marche.
Crédit photo : BestHQWallpapers
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