Emma Meesseman débarque à New York : le Liberty vise les sommets
Il y a des mouvements qui font du bruit. D’autres qui font trembler les murs. Et puis il y a ceux, plus silencieux en apparence, qui peuvent faire basculer une saison entière. L’arrivée imminente d’Emma Meesseman au New York Liberty, c’est un peu tout ça à la fois.
Championne WNBA en 2019 avec Washington, six fois titrée en EuroLeague, métronome des Belgian Cats… Meesseman ne débarque pas comme une simple rotation. Elle arrive comme une potentielle pièce maîtresse. Et dans une équipe qui rêve plus que jamais de décrocher sa première bague, c’est un signal fort.
New York muscle son jeu
Pas encore de signature officielle, certes. Des histoires de visa à régler, quelques papiers à tamponner. Mais dans les couloirs du Barclays Center, personne ne doute : Emma is coming. Et ça change tout.
Aux côtés de Breanna Stewart et Jonquel Jones, la Belge pourrait former un trio intérieur absolument terrifiant. Du QI basket, de la polyvalence, du toucher, et cette science du timing qui rend chaque écran plus létal, chaque passe plus tranchante.
Jonathan Kolb, le GM du Liberty, garde encore la langue de bois. Mais dans les faits, c’est un coup quasi-parfait. Et surtout, un message : New York n’est pas là pour jouer les seconds rôles. Encore moins pour échouer deux fois de suite en finale.
Du talent partout, maintenant il faut que ça clique
Avec Stephanie Talbot également ajoutée à la rotation, le Liberty n’a sans doute jamais été aussi riche en profils complémentaires. Stewart elle-même l’a dit : “Sur le papier, c’est impressionnant. Maintenant, il faut que ça prenne.”
Et c’est là tout l’enjeu. Car l’an passé déjà, New York avait la meilleure équipe… sur le papier. Une attaque de feu, des noms prestigieux, et pourtant une finale perdue face à Las Vegas. Cette fois, pas d’excuse. Meesseman, c’est de la solidité, de l’intelligence, du calme dans le chaos. Un peu tout ce qui avait manqué quand les choses ont commencé à dérailler.
La course est lancée
Actuellement deuxièmes de la ligue derrière des Minnesota Lynx en feu, les filles de Sandy Brondello savent qu’elles n’ont plus le droit à l’erreur. Le groupe est construit pour gagner. Maintenant.
Jonquel Jones n’a pas caché son excitation : “Emma, c’est une joueuse de classe mondiale. Je suis juste contente de ne plus avoir à la défendre.” Une phrase simple, mais lourde de sens. Tout le monde dans la ligue connaît la menace Meesseman. Calme, précise, létale.
Une arrivée qui peut tout changer
On ne sait pas encore quand elle pourra jouer. Mais une chose est claire : une fois sur le parquet, Emma Meesseman va faire du bruit. Parce qu’elle comprend le jeu comme peu d’intérieures le font. Parce qu’elle ne force rien, mais fait tout. Parce qu’elle rend ses coéquipières meilleures.
Le Liberty joue gros cette saison. Et avec Meesseman en renfort de luxe, c’est un autre visage qui pourrait émerger dans le money time. Une équipe moins flashy, peut-être. Mais plus dure, plus mature, plus prête.
Et si c’était enfin l’année de New York ?
Crédit photo : FIBA
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