- 1 Cash-out dans les paris sportifs : comment l’utiliser pour sécuriser vos gains
- 2 Ce que vous allez découvrir :
- 3 Le cash-out, c’est quoi exactement ?
- 4 Les différents formats de cash-out
- 5 Quels bookmakers proposent le cash-out ?
- 6 Quand utiliser le cash-out ?
- 7 Avantages et inconvénients
- 8 Construisez votre stratégie
- 9 Conclusion : le cash-out, un outil à manier avec soin
- 10 Foire aux questions
Cash-out dans les paris sportifs : comment l’utiliser pour sécuriser vos gains
Vous avez un pari en cours, votre équipe mène, mais le match est encore long ? Vous hésitez entre laisser courir ou assurer vos arrières ? C’est exactement là que le cash-out entre en jeu.
Dans ce petit guide, on vous explique tout sur cette fonctionnalité prisée par les parieurs. De son fonctionnement aux différents formats proposés, sans oublier les meilleurs moments pour l’utiliser, vous saurez tout pour faire les bons optimaux au bon moment.
Ce que vous allez découvrir :
- Ce qu’est le cash-out, d’où il vient et comment ça marche
- Les différents types : total, partiel, automatique
- Quels bookmakers le proposent en France
- Des conseils concrets pour bien l’utiliser
- Avantages, pièges à éviter et une stratégie simple à adopter
Le cash-out, c’est quoi exactement ?
Une idée simple qui a changé la donne
Le cash-out, c’est la possibilité de « retirer » ses gains avant la fin de l’événement. Si tout se passe bien pour vous, vous pouvez sécuriser une partie (ou la totalité) de vos gains. Si ça tourne mal, vous limitez la casse.
La fonctionnalité a débarqué en Europe dans les années 2010 mais n’est arrivée en France qu’à partir de 2017, avec l’autorisation de l’ANJ. Depuis, elle s’est généralisée chez presque tous les bookmakers.
Comment ça fonctionne ?
Le principe est assez simple : le bookmaker suit le match en direct et ajuste en temps réel la valeur de votre pari en fonction du score, des cotes et du temps restant. À tout moment, il vous fait une proposition. Libre à vous de l’accepter ou non.
- Votre pari est bien engagé ? L’offre est plus élevée que votre mise de départ.
- Le scénario se complique ? Le cash-out proposé baisse, mais vous permet de limiter les dégâts.
Différents noms, même idée
Dans les menus, vous verrez parfois « cash-out », parfois « encaissement anticipé » ou même « retrait anticipé ». Pas de panique, c’est la même fonctionnalité.
Les différents formats de cash-out
Le cash-out total
Vous fermez complètement votre pari. Le bookmaker vous verse la somme affichée, et le pari est soldé. Vous ne gagnez plus rien si votre sélection s’impose finalement, mais vous avez sécurisé ce qui était disponible à l’instant T.
Le cash-out partiel
Ici, vous vendez une partie de votre pari et laissez l’autre en jeu. C’est une solution hybride qui permet de concilier prudence et ambition. Très utile quand vous sentez que le match peut basculer, mais que vous voulez quand même tenter un coup.
Le cash-out automatique
Certains bookmakers comme Bwin ou Unibet permettent de programmer un cash-out automatique. Vous fixez un seuil (par exemple dès que le pari vaut 25 €), et si ce montant est atteint, le système encaisse pour vous, sans que vous ayez à réagir en direct.
Quels bookmakers proposent le cash-out ?
Les options disponibles (mise à jour juin 2025)
Bookmaker | Total | Partiel | Automatique |
---|---|---|---|
Betclic | Oui | Oui | Non |
Winamax | Oui | Oui | Non |
Unibet | Oui | Oui | Oui |
Netbet | Oui | Non | Non |
Bwin | Oui | Oui | Oui |
PMU | Oui | Oui | Non |
Zebet | Oui | Non | Non |
Note : JOA Online et France Pari ne proposent pas encore cette fonctionnalité.
Quels sports sont concernés ?
Le cash-out est disponible sur la plupart des grands sports :
- Football
- Tennis
- Basket
- Rugby, volley, handball
- Boxe, football américain, parfois baseball
En revanche, sur le cyclisme, la Formule 1 ou le golf, c’est encore rare. Et attention : les paris avec freebets sont généralement exclus du cash-out.
Quand utiliser le cash-out ?
Sécuriser un gain
Voici des cas où encaisser peut être judicieux :
- Votre équipe domine, mais vous sentez que la fin de match sera tendue.
- Le pari a déjà bien progressé et l’offre dépasse le double de votre mise.
- Vous voulez éviter le stress ou les regrets d’un retournement de situation.
Laisser courir
Mais parfois, mieux vaut ne pas toucher à votre pari :
- Le score est en votre faveur et l’adversaire ne montre pas grand-chose.
- L’offre est trop faible par rapport au gain espéré.
- Votre bankroll vous permet de prendre un peu plus de risques.
Surveillez les cotes en direct
Quelques indicateurs clés pour affiner vos décisions :
- L’évolution des cotes live (si elles se resserrent, méfiance).
- Les événements de match : but, blessure, carton rouge.
- Les mouvements de masse : quand beaucoup de parieurs encaissent, le cash-out proposé peut chuter.
Un exemple concret
Vous misez 10 € sur une victoire de Lyon face au PSG, cote 3.00. À la 70ᵉ minute, Lyon mène 1-0 et le bookmaker vous propose un cash-out de 20 €. Vous sentez que le PSG pousse. Vous encaissez. Bénéfice : 10 €. Si Lyon tient, tant pis. Mais vous repartez gagnant, quoi qu’il arrive.
Avantages et inconvénients
Les bons côtés
- Vous pouvez sortir d’un pari avec un bénéfice sans attendre le coup de sifflet final.
- En cas de doute, vous limitez les pertes.
- Avec le cash-out partiel, vous restez dans le jeu tout en assurant vos arrières.
Les limites
- L’offre est souvent inférieure à ce que vous auriez gagné si le pari allait au bout.
- Le stress peut vous pousser à encaisser trop tôt.
- Le bookmaker prend une marge, souvent invisible.
- Sur le long terme, une mauvaise gestion du cash-out peut nuire à vos performances.
Construisez votre stratégie
Analyse préalable
- Quel est le niveau de confiance sur votre pari initial ?
- Le déroulé du match confirme-t-il votre lecture ?
- Quel est votre objectif : sécuriser ou tenter le maximum ?
Fixez vos seuils à l’avance
Avant même que le match commence :
- Déterminez à partir de quel montant vous encaissez tout.
- Choisissez un seuil pour le cash-out partiel.
- Activez le cash-out automatique si vous voulez garder la tête froide.
Tenez un journal
Notez vos décisions. Comparez les scénarios. Sur 10 paris, vous verrez vite si vos choix sont cohérents… ou s’ils vous coûtent cher.
Conclusion : le cash-out, un outil à manier avec soin
Bien utilisé, le cash-out est un excellent levier pour mieux gérer votre bankroll et vos émotions en direct. Mais il doit s’inscrire dans une stratégie réfléchie, pas être utilisé au feeling ou sous pression.
Commencez avec de petits montants, analysez vos résultats, et adaptez votre méthode au fil des matchs. Avec un peu d’expérience, vous saurez exactement quand encaisser… et quand laisser courir.
Foire aux questions
1. Le cash-out, c’est disponible sur tous les paris ?
Non. Cela dépend du bookmaker et du type de pari. Les freebets, par exemple, ne sont presque jamais éligibles. Idem pour certaines disciplines comme la F1 ou le cyclisme.
2. Tous les bookmakers proposent cette option ?
La plupart, oui. En 2025, Betclic, Winamax, Unibet, Bwin ou PMU l’offrent. D’autres, comme France Pari ou JOA Online, pas encore.
3. Peut-on annuler un cash-out auto ?
Oui, il suffit de le désactiver dans les paramètres de votre compte. Vous pouvez ainsi repasser à un encaissement manuel à tout moment.
4. C’est vraiment rentable ?
À condition d’être discipliné, oui. Le cash-out peut vous sauver sur des matchs mal embarqués, ou vous éviter de tout perdre dans les dernières minutes. Mais utilisé au hasard, il peut grignoter vos gains à la longue.
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