Harry Kane propulse le Bayern Munich en quarts de finale de la Coupe du Monde des Clubs
Au Hard Rock Stadium de Miami, là où les palmiers dansent au vent et où la moiteur colle aux maillots, Harry Kane a encore frappé. Deux fois, même. Une 40e et une 41e offrande à son propre mythe. Le Bayern Munich s’impose 4-2 face à Flamengo et file en quarts de finale de la Coupe du Monde des Clubs. Le prochain rendez-vous ? Rien de moins qu’un duel de titans contre le PSG. Feu d’artifice en vue.
Un départ tambour battant
Si certains rêvaient d’un round d’observation, ils n’étaient clairement pas sur le bon terrain. Dès les premières secondes, les Bavarois ont planté leurs crampons dans le tempo. À la 6e, Kimmich balance un corner tendu au premier poteau. Le ballon fuse, Pulgar le dévie… au fond de ses propres filets. Un auto-goal aussi cruel que symptomatique de la soirée qu’il allait vivre.
Pas le temps de souffler. Trois minutes plus tard, Kane hérite du ballon à l’entrée de la surface. Contrôle clinique, frappe tendue. Filet opposé. 2-0. Flamengo est sonné, mais pas encore KO. Le Bayern, lui, impose un rythme infernal, comme pour dire : « Ce soir, c’est notre loi. »
Flamengo tente de s’accrocher
Gerson n’a pas dit son dernier mot. À la 23e, il trouve une fenêtre, minuscule, entre Upamecano et Kimmich. Une frappe sèche qui laisse Neuer de marbre. 2-1, l’espoir renaît. Surtout dans les travées garnies de rouge et noir, où les fans brésiliens croient encore à une remontée épique.
Mais Leon Goretzka refroidit tout le monde d’un coup de canon. 32e minute, il s’avance plein axe et lâche un missile de 25 mètres. Rossi plonge, trop tard. 3-1. Le Bayern reprend le contrôle avec la froideur d’un chirurgien en salle d’opé. Flamengo, lui, continue de se débattre… mais le courant est trop fort.
Kane, encore et toujours
À la reprise, Flamengo tente un dernier baroud. Une main d’Olise dans la surface. Penalty logique. Jorginho s’élance, envoie Neuer de l’autre côté. 3-2. Suspense ? Pas vraiment.
Parce qu’à la 72e, Joshua Kimmich encore lui, envoie une galette parfaite dans la surface. Kane surgit entre deux défenseurs, contrôle de la cuisse, volée du droit. 4-2. Rideau. Harry Kane regarde les tribunes, bras écartés, le regard d’un homme en mission. Les stats parlent : 41 buts cette saison. Mais ce que le tableau d’affichage ne dit pas, c’est la manière. L’aura. La présence.
Pulgar, la descente aux enfers
Pour Erick Pulgar, cette rencontre avait un goût de cauchemar. Le CSC, d’abord. Puis une blessure grave après un choc avec… Kane, encore lui. Tacle appuyé, cri de douleur, civière. Son match se termine dans les larmes et le silence. Son tournoi aussi. Une image forte, qui symbolise le soir sombre du club carioca.
Flamengo quitte la scène avec les honneurs mais sans le résultat. Retour au pays, retour à la réalité du Brasileirão, avec un déplacement piège à Santos qui les attend mi-juillet.
Prochain obstacle : Paris
Pour le Bayern, c’est une autre musique qui s’annonce. Plus électrique. Plus européenne. Le PSG d’un côté, Kane et ses soldats de l’autre. Atlanta sera le théâtre d’une bataille aux allures de finale avant l’heure.
Mbappé, Kane. Vitinha, Kimmich. Donnarumma, Neuer. Tout est en place. Et si le Bayern veut décrocher un nouveau titre mondial, il devra d’abord faire tomber le vainqueur de la LDC.
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