Guerschon Yabusele file à New York : les Knicks tentent un vrai pari
Voilà un mouvement que peu voyaient venir : Guerschon Yabusele quitte Philadelphie pour signer un contrat de deux ans et 12 millions de dollars avec les Knicks. Une signature discrète sur le papier, mais qui pourrait vite s’avérer précieuse dans la rotation new-yorkaise.
Une saison solide chez les Sixers
Avec les 76ers, Yabusele a livré la saison la plus complète de sa carrière NBA. En 70 matchs, l’intérieur français a tourné à 11 points, 5,6 rebonds et 2,1 passes par match. Son adresse (50,1 % au tir, 38 % de loin) en a surpris plus d’un, tout comme sa régularité dans un effectif secoué par les blessures.
Mais malgré sa belle contribution, les Sixers ont choisi de ne pas s’aligner sur l’offre new-yorkaise. Une décision logique compte tenu de leur masse salariale et de leurs priorités actuelles, mais qui laisse un vrai vide sur les postes 4-5.
Une vraie chance à New York
À New York, Yabusele va retrouver une équipe qui mise gros sur la complémentarité et l’intensité. Avec le départ probable de plusieurs role players cet été, il pourrait gratter des minutes dès le début de saison. Sa capacité à s’écarter, à défendre sur plusieurs postes et à prendre feu par séquences colle bien avec le système de Tom Thibodeau — à condition de gagner sa confiance.
Le challenge est clair : confirmer que son passage à Philadelphie n’était pas un simple coup d’éclat.
Une signature qui divise
Du côté des fans des Knicks, la réaction est partagée. Certains saluent un joli coup à faible coût, d’autres doutent encore de l’impact réel du Français dans un effectif qui vise le top 4 à l’Est. Mais à 29 ans, Yabusele arrive en pleine maturité. Et dans une NBA où les grands capables de shooter valent de l’or, sa cote pourrait grimper très vite s’il enchaîne les bonnes sorties.
Ce n’est pas la signature la plus flashy de l’intersaison, mais Guerschon Yabusele chez les Knicks, c’est un vrai move de basket, à mi-chemin entre opportunité et pari. New York tente quelque chose. Et le Frenchman, lui, a deux ans pour prouver qu’il mérite mieux que les fins de banc.
Crédit photo : SUSA / Icon Sport
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