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MLB : Salvador Perez prêt à catapulter les Royals vers une nouvelle victoire face aux M's

MLB : Salvador Perez prêt à catapulter les Royals vers une nouvelle victoire face aux M’s

Salvador Perez prouve qu’il est toujours dans la course

À force de parler de la jeunesse triomphante, on en oublierait presque que certains vétérans savent encore claquer la porte quand on essaie de les faire sortir par la petite. Mardi soir, à Seattle, Salvador Perez a rappelé à tout le monde qu’il n’était pas un nom dans un almanach. Qu’il était encore là. Vivant, bruyant, décisif. Et qu’il avait autre chose à offrir que des accolades nostalgiques et des souvenirs de 2015.

Trois coups sûrs, deux doubles, trois points produits. Une masterclass discrète mais vitale pour les Royals dans une victoire 6-3 contre les Mariners. Pendant que Cal Raleigh, alias “Big Dumper”, fait le buzz avec ses missiles et sa moustache, Perez continue, lui, à faire ce qu’il a toujours fait : porter Kansas City sur ses épaules.

Un duel de titans

Ce n’était pas juste un match de juillet entre deux équipes au destin encore flou. C’était un choc de générations derrière le marbre. D’un côté, Cal Raleigh, 27 ans, puissance brute, 33 bombes déjà cette saison, et un style tout droit sorti d’une affiche de catch. De l’autre, Salvador Perez, 35 ans, corps cabossé mais cœur intact, légende vivante d’un poste qui ne pardonne pas les années.

Lundi, le symbole était fort. Lors de la première apparition de Raleigh à la batte, Perez l’a tapoté dans le dos comme pour lui dire : “Allez, montre-moi ce que t’as.” Home run direct. L’élève frappe fort. Mais mardi, c’est le maître qui a repris la craie. Double en cinquième manche pour deux points, autre double en septième, simple productif en neuvième. Pas un hasard, pas un coup de chance. Juste un mec qui connaît la musique.

“Le baseball te donne toujours une autre chance”, a lâché Perez après le match. Une phrase simple. Mais dans sa bouche, elle pèse le poids d’une décennie passée à encaisser les lancers, à guider des jeunes bras, à frapper pour l’honneur et parfois pour la survie.

Un leader historique

Il y a des chiffres qui claquent comme des coups de tonnerre. 1 644 coups sûrs avec les Royals. Sixième meilleur total de l’histoire de la franchise. Devant Alex Gordon, monsieur loyauté, monsieur Kansas City. Et c’est encore Salvi qui dépasse.

“Ces chiffres sont historiques”, a résumé le manager Matt Quatraro, visiblement ému. “Il coche toutes les cases : leader, guerrier, exemple. Ce qu’il continue à faire, c’est Hall of Fame, tout simplement.”

Ce n’est pas juste une question de stats. C’est une présence. Une voix dans le vestiaire. Un regard qui calme un jeune lanceur en feu. Un torse qui absorbe les fautes de frappe comme une armure. Ce mardi soir, les Royals ont utilisé cinq lanceurs en relève. Résultat : 4 manches et un tiers sans céder un seul point. Le genre de perf qui demande de la coordination. Et un général derrière la plaque.

Les Mariners en difficulté

En face, Seattle a semblé un peu à court de souffle. Arozarena a encore frappé un homer — son troisième en deux jours — mais derrière, c’est resté silencieux. Raleigh, justement, a sombré : 0 en 4, quatre strikeouts. La nuit à oublier. Le duel a tourné court. Le vétéran a dominé.

“On a eu des occasions, mais rien n’est rentré”, a expliqué Dan Wilson, manager des Mariners. Un classique du genre : l’équipe qui cogne mais ne perce pas, qui menace mais n’exécute pas. Et contre une équipe affamée comme Kansas City, ça ne pardonne pas.

Un duel de lanceurs à venir

Ce mercredi, la série continue avec un duel à suivre de près. D’un côté, Noah Cameron, 25 ans, rookie à la trajectoire intrigante, ERA de 0.85 à ses débuts, et un sang-froid qui tranche avec son CV encore mince. De l’autre, Logan Gilbert, 28 ans, bras solide, ERA de 3.55, et l’envie de remettre les Mariners sur les rails.

Mais quoi qu’il se passe, une chose est claire : Salvador Perez n’a pas prévu de se faire oublier. Il n’est peut-être plus aussi rapide. Peut-être plus aussi régulier. Mais dans les grands moments, il répond encore présent. Et tant qu’il y aura une batte entre ses mains et une plaque à défendre, il faudra compter avec lui. Parce que le roi est peut-être fatigué… mais il est toujours sur le trône.

Crédit photo : News Daily

Auteur/autrice

  • Julien Ollivier

    Etudiant en licence AES à Paris 1 Panthéon Sorbonne, je suis passionné depuis longtemps par le sport et l’actualité sportive. Grand fan de football et de tennis, le journalisme sportif m’a toujours fais rêver. J’ai rejoint l’équipe de PenseBet en juillet 2025, en apportant mon aide dans la rédaction d’articles de news.


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