« Ça n’a aucun sens » : Cristiano Ronaldo brisé par la mort de Diogo Jota
Le choc est immense. Diogo Jota, 26 ans, joueur emblématique de Liverpool et international portugais, a perdu la vie dans un accident de voiture survenu en Espagne. Son frère André Silva, 23 ans, était à bord du véhicule. Il n’a pas survécu non plus. Le drame s’est produit dans la province de Zamora, peu après minuit. Une sortie de route, une voiture en feu, et soudain, le silence.
Ronaldo : « On était ensemble. Tu t’étais marié… »
Cristiano Ronaldo n’a pas caché sa douleur. Dans un message posté sur les réseaux, le capitaine de la Seleção s’est effondré en quelques mots. « Ça n’a aucun sens. On était ensemble en équipe nationale. Tu t’étais marié… », écrit-il, incapable de donner du sens à l’absurde. Il adresse ses pensées à la famille, mais c’est la voix d’un frère qui parle. D’un homme blessé.
Não faz sentido. Ainda agora estávamos juntos na Seleção, ainda agora tinhas casado. À tua familia, à tua mulher e aos teus filhos, envio os meus sentimentos e desejo-lhes toda a força do mundo. Sei que estarás sempre com eles. Descansem em Paz, Diogo e André. Vamos todos sentir… pic.twitter.com/H1qSTvPoQs
— Cristiano Ronaldo (@Cristiano) July 3, 2025
Un mois plus tôt, un trophée levé ensemble
Le 8 juin dernier, Jota fêtait un titre avec Ronaldo : la Ligue des Nations, remportée face à l’Espagne. Les deux hommes avaient partagé le terrain, les efforts, la joie, les chants d’après-match. Quinze jours plus tard, Jota se mariait avec Rute Cardoso. Trois semaines après, il n’est plus là.
Un vide immense dans le vestiaire portugais
La fédération portugaise est sous le choc. À Liverpool comme à Penafiel, où évoluait André Silva, les hommages se multiplient. Drapeaux en berne, minutes de silence, messages par milliers. Mais aucun mot ne comble le vide. Le Portugal perd deux visages de son football. L’un confirmé, l’autre en devenir. Deux frères. Deux vies stoppées net.
Rester debout
Ronaldo n’a pas l’habitude de montrer ses failles. Mais cette fois, il ne joue pas. Il encaisse. Et comme tout un peuple, il tente de rester debout. « C’est incompréhensible », souffle-t-il. Comme une gifle reçue en pleine course. Comme un rappel brutal que même les plus forts n’ont pas d’armure contre la fatalité.
Crédit photo : Francisco Seco / AP
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