L’AC Milan s’offre Samuele Ricci : un pari à 25 millions, une promesse de caractère
Il y a des transferts qui font du bruit, d’autres qui font sens. Celui de Samuele Ricci vers l’AC Milan, bouclé pour 25 millions d’euros, coche les deux cases. À seulement 22 ans, le milieu relayeur quitte le Torino pour plonger dans un bain beaucoup plus profond, celui des Rossoneri, de San Siro, des nuits de Ligue des Champions et des attentes XXL.
C’est la première signature de l’ère Massimiliano Allegri, fraîchement revenu au bercail milanais, et c’est tout sauf un hasard. Ricci, c’est ce genre de joueur qui ne claque pas des triplés mais qui donne une colonne vertébrale. Un métronome à la Pirlo, avec un soupçon de Gattuso dans l’engagement. Le gamin a la dalle, et Milan a besoin de gars comme lui.
Le poids du maillot, le feu dans les yeux
Quand il a débarqué au Milanello, Ricci n’a pas fait dans le blabla marketing. Il a simplement avoué ce qu’on sentait déjà : il vit un rêve éveillé. “Je n’ai jamais été aussi nerveux de ma vie”, a-t-il lâché devant les caméras de Milan Channel. Mais derrière la nervosité, il y avait une lumière dans le regard. Celle d’un enfant qui a grandi en regardant Kaká enflammer San Siro, Pirlo distribuer des caviars, et Gattuso mordre les chevilles des adversaires. Aujourd’hui, c’est à son tour.
Ricci, c’est un pur produit italien. Né à Lucca, façonné à Empoli, trempé dans le granit de Turin. Il ne débarque pas à Milan pour faire du tourisme ou prendre des selfies au musée du club. Il vient pour s’imposer. Pour durer. Pour écrire son histoire. Il le dit lui-même : “Je veux mériter ce maillot, pas juste le porter.”
Un transfert qui en dit long sur le projet
Le retour d’Allegri sur le banc milanais, c’est une page qui se tourne, un projet qui se redessine. Fini les paris clinquants et les idées floues. Place à du concret, à du solide. Et Ricci, c’est justement ça. Pas une star, mais un potentiel monstre. Pas une rockstar, mais un garant de l’équilibre.
Son arrivée à Milan, c’est aussi un signal : le club mise sur l’intelligence de jeu, la capacité à tenir un match sans nécessairement courir partout. C’est un choix à l’italienne, à l’ancienne, mais avec une vision moderne. Ricci ne fera peut-être pas les gros titres tous les week-ends, mais il sera souvent au cœur du pourquoi.
Sur les traces de ses idoles
On lui a demandé quels joueurs l’avaient inspiré, il a répondu du tac au tac : Pirlo pour la vision, Gattuso pour la grinta, Kaká pour la magie. Voilà le triangle d’or, l’ADN de son Milan à lui. Ricci sait qu’il n’est pas là pour copier, mais pour s’inspirer. Pour devenir la version 2025 de ces géants. Pas une pâle imitation, mais un nouveau chapitre.
Et dans un football où l’émotion se fait parfois écraser par les chiffres et les algorithmes, Ricci ramène un truc simple, presque naïf : le plaisir de jouer pour le club de son cœur. Ce n’est pas du storytelling fabriqué. C’est brut. C’est vrai.
Milan se reconstruit avec du cœur et des idées
Après une saison en dents de scie, entre les soubresauts tactiques et les blessures à répétition, Milan avait besoin de fraîcheur. De jeunesse. De joueurs avec une marge de progression et un amour sincère du jeu. Ricci colle parfaitement à cette logique. C’est un pari, oui. Mais un pari intelligent.
À 22 ans, Samuele arrive dans une rotation dense, mais il a les moyens d’y gratter du temps de jeu, surtout avec Allegri aux commandes, un coach qui sait polir les diamants bruts. De plus, il pourra saisir des opportunités de temps de jeu, car une place s’est récemment libérée au milieu, avec le départ de Rijjani Reijnders à Manchester City pour 55 millions.
Un mot de la fin ?
Samuele Ricci à Milan, c’est une signature qui ne fait peut-être pas trembler les bourses à Dubaï ou les tabloïds anglais. Mais dans les travées de San Siro, ça murmure déjà son nom. Il n’a pas encore joué une minute, mais il a déjà gagné une chose précieuse : la crédibilité.
Et dans une ville où la patience est une denrée rare, c’est un excellent point de départ.
Crédit photo : Game Arena
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