Vlatko Cancar quitte Denver pour l’Olimpia Milano : Un nouveau chapitre en EuroLeague
Le 4 juillet 2025, sur le podcast DNVR Sports, Vlatko Cancar a pris la parole pour annoncer un tournant majeur dans sa carrière. Après six saisons passées à Denver, l’ailier slovaque a confirmé son départ vers l’Europe, où il s’engage avec l’Olimpia Milano, une équipe phare de l’EuroLeague. Ce transfert, loin d’être anodin, marque la fin d’un chapitre discret, mais symbolique, dans la grande aventure des Denver Nuggets.
Un départ sans drame, mais avec lucidité
Quand Vlatko Cancar évoque son départ, il n’y a ni amertume, ni regret. C’est une forme de calme qu’il affiche, un détachement raisonné, presque philosophique. « Après la saison, avant la période des agents libres, je me suis demandé : ‘Que se passe-t-il avec Denver ?’ » C’est simple, direct, et sans illusion. Le ton est mesuré, et pourtant, on y décèle une réflexion profonde. Il n’a pas été pris par surprise. Au contraire, il semble avoir anticipé la chose. “Ils veulent dire merci pour tout ce que j’ai fait, mais ils essaient maintenant d’apporter une nouvelle énergie.”
Le constat est clair. Denver, tout juste couronné champion NBA, se réinvente. Et avec la montée en puissance de jeunes talents, un départ devenait inévitable. Cancar, bien qu’il ait joué son rôle discret, n’a pas su s’imposer définitivement. Des blessures, des opportunités manquées, un rôle fluctuants : il n’a jamais vraiment trouvé son équilibre dans l’arène impitoyable de la NBA. En 2023, avec 14 minutes de moyenne, il est monté en puissance sur certaines séquences, mais la barre est trop haute quand la pression des playoffs tombe sur les épaules des joueurs.
Pour Vlatko, la réalité est simple : il a été un pion dans l’histoire de Denver. Pas de drame, juste un départ respectueux, une page qui se tourne.
Milano, une nouvelle page pleine de promesses
Mais le départ de Cancar, c’est aussi une nouvelle aventure qui commence. Et cette fois, c’est lui qui prend les rênes. Quand il parle de l’Olimpia Milano, une énergie nouvelle s’installe dans sa voix. « Milano est venue directement et ils étaient impatients de m’accueillir. Et puis, évidemment, j’ai ressenti ce sentiment d’être désiré et important. » Une sincérité qui perce. C’est clair : Milan n’est pas seulement un club. C’est un projet, un engagement réciproque.
À 28 ans, le Slovaque débarque dans la capitale du basket européen avec une vision claire : briller. L’EuroLeague n’est pas une ligue facile. C’est un univers impitoyable, où chaque match est une guerre. Mais pour Cancar, c’est une occasion en or de prouver qu’il peut être plus qu’un simple rôle player. À Milan, il ne viendra pas pour être un figurant. Il viendra pour s’imposer.
Les blessures, la hiérarchie NBA, tout cela appartient désormais au passé. L’Europe, c’est un terrain de jeu différent, plus ouvert, plus propice aux talents comme le sien. En signant avec l’Olimpia, Cancar sait qu’il n’est plus un joueur de complément. Il est un acteur clé d’un projet ambitieux. Et il a faim. Faim de briller.
Un parcours qui se réinvente en Italie
Vlatko Cancar n’est pas une star. Mais son parcours est celui d’un joueur qui a su se battre contre l’adversité, un combattant qui a traversé des épreuves sans jamais se laisser abattre. Drafté en 49e position en 2017, il a rapidement compris que sa place dans la NBA ne serait pas garantie. Ses 143 matchs de saison régulière, avec des moyennes de 3,4 points et 1,8 rebond, témoignent de la réalité : une expérience silencieuse, sans éclat, mais aussi sans regret.
Mais il a grandi. Il a observé les meilleurs, vécu des moments uniques avec Nikola Jokic et les Nuggets, et a touché du doigt le titre NBA en 2023. Le joueur n’a jamais eu l’occasion de porter la franchise, mais il a appris, en silence. Il a vu ce que c’était que l’excellence, que ce soit dans les entraînements ou dans les grands matchs. Et c’est cette expérience, cette école de l’élite, qui le prépare aujourd’hui à se relever et à saisir sa chance à Milan.
L’EuroLeague lui offre la scène idéale. À Milan, il sera loin des contraintes de la NBA, où la concurrence est intense et où la place au sein de l’effectif est souvent une lutte quotidienne. En Italie, il pourra se réinventer. Il ne sera plus un joueur qui attend son tour, il sera un pilier d’une équipe ambitieuse.
Un rêve d’EuroLeague, loin des blessures
Mais tout ne repose pas uniquement sur un rôle central. Il s’agit aussi de retrouver sa santé, d’éliminer les blessures qui l’ont souvent ralenti. Cancar, c’est un peu le joueur oublié de la NBA, celui dont on ne parle jamais vraiment, mais qui est toujours là, dans l’ombre, prêt à surgir. Maintenant, à Milan, il a l’occasion de sortir de cette ombre.
L’Italie, c’est un peu sa deuxième chance. L’EuroLeague, un terrain vierge pour prouver que son talent n’a jamais été simplement une promesse en l’air. C’est ici que Vlatko Cancar va pouvoir exprimer son potentiel, enfin libre des chaînes de la hiérarchie NBA.
À 28 ans, il n’a pas encore tout montré. Peut-être que cette nouvelle aventure, loin des projecteurs de la NBA, sera celle où il révélera la pleine mesure de son talent. L’EuroLeague est un défi de taille, mais c’est aussi la meilleure scène pour un joueur comme lui : affamé, déterminé, et prêt à relever un défi qu’il maîtrise.
Le chapitre Denver est terminé. Mais l’histoire de Vlatko Cancar, elle, est loin d’être finie. Elle ne fait que commencer. À Milan.
Crédit photo : NBC Sports
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