Mock Draft NBA 2026 : premières tendances et premiers enseignements
À peine la Draft 2025 terminée que déjà les regards se tournent vers la prochaine cuvée. Avec encore une saison universitaire complète à disputer, les spéculations vont bon train, et les premières projections commencent à émerger. Huit mock drafts parmi les dix généralement considérées comme les plus sérieuses ont été croisées pour produire ce classement composite. En l’état, difficile de dégager une hiérarchie claire au-delà du top 20 tant les avis divergent.
Cette diversité d’opinions s’explique en partie par la jeunesse des prospects, leur marge de progression encore immense et les incertitudes qui entourent certains parcours. Entre joueurs qui n’ont pas encore foulé les parquets universitaires et jeunes internationaux venus tenter leur chance en NCAA, le paysage est mouvant.
L’éternel piège du scouting trop précoce
L’expérience nous a appris à ne pas tirer de conclusions hâtives sur des lycéens qui n’ont pas encore disputé la moindre rencontre au niveau supérieur. Trop souvent, des jeunes adulés pour leurs mixtapes flashy ou leurs highlights viraux déçoivent face à des défenses organisées. L’évolution physique reste un facteur essentiel. Entre 17 et 21 ans, le corps change, les responsabilités évoluent et le mental aussi.
On se souvient de certains prospects annoncés comme des superstars qui ont dû revoir leur copie une fois confrontés à la réalité du jeu professionnel ou universitaire. À l’inverse, des talents dits “tardifs” émergent une fois qu’ils trouvent leur rythme de croissance ou de jeu. L’exemple de Kevon Looney reste un bon rappel : attendu comme un ailier scoreur en sortie de lycée, il a su se réinventer en joueur d’équipe, robuste et précieux dans la raquette.
L’effet NIL et l’arrivée massive des espoirs européens
Avec l’essor des accords NIL (Name, Image and Likeness), permettant aux joueurs universitaires de monétiser leur image, les universités américaines attirent désormais un nombre croissant de prospects européens. Pour beaucoup, il est plus avantageux de rejoindre la NCAA que de batailler dans les championnats pros continentaux où les rotations sont réduites et la pression immédiate.
Face à cette nouvelle réalité, les staffs NCAA ajustent leur recrutement et les équipes de scouts revoient leurs priorités. Ce contexte unique ouvre la porte à des surprises et rend les projections encore plus hasardeuses que d’habitude à ce stade de l’année.
Deux noms à suivre de près
Parmi cette première ébauche de classement, deux joueurs semblent déjà se détacher. Il ne s’agit pas ici de prédire avec certitude les premiers choix de la Draft 2026, mais d’identifier des profils qui suscitent un engouement marqué chez les recruteurs. Entre potentiel brut, polyvalence et déjà une certaine maturité, ces deux jeunes hommes pourraient bien incarner la prochaine génération de têtes d’affiche en NBA.
Darryn Peterson (SG, Kansas)
Taille : 1,96 m – Poids : 88 kg – Envergure : 2,08 m
Statut : Freshman à Kansas
Classement composite : entre la 1re et la 2e place
Kansas a mis la main sur une pépite rare. Darryn Peterson n’est pas simplement un scoreur explosif ; il possède déjà un jeu d’une grande maturité. Capable de créer ses propres tirs en sortie de dribble, à l’aise en isolation comme dans un système collectif, il peut également évoluer sans ballon grâce à son sens du déplacement. À seulement 18 ans, il affiche une palette technique qui rappelle certains arrières confirmés.
Défensivement, son gabarit lui permet de contenir plusieurs postes. Une prise de masse dans les années à venir devrait parfaire son profil défensif, déjà impressionnant pour son âge. Certains scouts vont jusqu’à dire qu’il pourrait s’avérer plus complet encore que Cooper Flagg, choix numéro 1 de 2025.
AJ Dybantsa (PF/SF, BYU)
Taille : 2,06 m – Poids : 95 kg – Envergure : 2,13 m
Statut : Freshman à BYU
Classement composite : entre la 1re et la 3e place
Lui aussi fait l’unanimité, ou presque. AJ Dybantsa combine des qualités physiques spectaculaires à une activité constante des deux côtés du terrain. Doté d’un excellent timing au contre, il excelle également dans la provocation de pertes de balle. Sa capacité à remonter le terrain en transition et à conclure au cercle le rend dangereux dans toutes les phases de jeu.
Offensivement, il est encore en développement, mais montre déjà une belle maîtrise du dribble pour sa taille, un tir en progrès et un instinct certain pour attaquer les espaces. S’il continue sur cette lancée, Dybantsa pourrait devenir l’un des joueurs les plus polyvalents de sa génération.
Source Image: FIBA
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