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MLB : Dustin May et les Dodgers sweepent les White Sox en 3 matchs

MLB : Dustin May et les Dodgers sweepent les White Sox en 3 matchs

Les Dodgers de Los Angeles balayent les White Sox grâce à une performance éclatante de Dustin May

Dans le théâtre bruyant de Dodger Stadium, il ne manquait qu’un seul élément pour que la soirée soit parfaitement orchestrée : un Dustin May en grande forme. Mission accomplie. L’as des Dodgers a tout simplement ébloui, lançant jusqu’à la huitième manche pour la première fois de sa carrière. Le résultat ? Un balayage sans contestation possible de Chicago, 6-2, et une neuvième victoire en dix matchs pour Los Angeles.

Dustin May : Une maîtrise totale

Si vous avez vu Dustin May cette saison, vous savez que c’est un lanceur qui oscille entre des flashes de génie et des moments de doutes. Mais jeudi soir, c’était un May presque inhumain. Il n’a tout simplement pas permis à un seul frappeur des White Sox de se placer sur les bases pendant ses quatre premières manches. Dix-huit outs consécutifs, dont neuf sur des strikes. La chirurgie Tommy John est maintenant derrière lui, et May semble avoir retrouvé son niveau. Il a mis de côté ses démons pour sortir un match qui restera gravé dans sa mémoire.

En huit manches de travail, May n’a concédé que quatre coups sûrs, une marche et deux petites réussites contre lui. Quand le frappeur des White Sox, Brooks Baldwin, a frappé son coup de circuit en huitième, cela a été comme une échappée qui est rapidement revenue dans les griffes de la domination. Mais à ce stade, les Dodgers étaient déjà en contrôle total. C’était une performance de classe mondiale, une petite révolution dans une saison qui jusqu’ici n’a pas été de tout repos pour May.

Freeman, Conforto, Betts : Les gros bras

Il y a des matchs où le lanceur est le héros. Et puis, il y a des matchs où l’attaque répond également présent. Là, tout était réuni pour offrir un spectacle complet. Freddie Freeman, l’incontournable batteur des Dodgers, a répondu à l’appel. Deux doubles, trois points produits. Si on peut encore douter de son rôle de leader, il suffit de regarder ce qu’il a fait ce soir-là. Dès la première manche, il a frappé son double pour permettre à Shohei Ohtani d’ouvrir le score. Mais ce n’était que le début.

Dans la troisième manche, un nouvel exploit signé Freeman, qui double l’avance des Dodgers après un autre double clutch, avant que Michael Conforto n’ajoute une touche d’extase avec un coup de circuit dans le champ droit. Bienvenue dans l’univers des Dodgers où les grands noms s’affichent sur chaque action.

Pour ne rien gâcher, Mookie Betts est aussi venu faire parler la poudre. Son home-run dans la septième manche a mis un point final à cette démonstration offensive, signifiant clairement qu’à Los Angeles, tout le monde est prêt à monter en flèche. Betts n’a pas frappé son premier coup de circuit depuis plus de trois semaines, mais avec ce lancement, il a remis un peu d’ordre dans l’univers du baseball.

Un petit rappel à la réalité pour Aaron Civale

Si l’on a pu voir le show May du côté des Dodgers, de l’autre côté, c’était plutôt une désillusion pour Aaron Civale. Le lanceur des White Sox n’a pas su contenir l’attaque californienne, en cédant cinq points, dont deux mérités, après avoir accordé cinq coups sûrs et deux marches. Ses quatre retraits sur des prises sont presque devenus insignifiants dans cette déroute. Face à un tel barrage offensif, rien ne pouvait sauver Chicago, qui a encaissé son neuvième balayage de la saison.

Les White Sox ont fini par avoir leur premier coup sûr, grâce à Baldwin, mais trop peu, trop tard.

L’absence de Max Muncy, un test pour les Dodgers ?

Max Muncy, le troisième but des Dodgers, n’était pas dans la lineup. Une absence qui pourrait inquiéter, notamment après sa récente blessure au genou gauche. Mais le test n’a pas eu d’impact immédiat, même sans lui dans l’alignement. Esteury Ruiz, appelé depuis la Triple-A, a montré qu’il était prêt à prendre la relève en défense, et Los Angeles n’a jamais perdu son rythme.

Dans un mois d’août où chaque match compte, ce genre de victoire fait toute la différence. Une équipe qui ne baisse pas de pied, qui peut se reposer sur ses vedettes et ses lanceurs. May a pris les commandes, Freeman a répondu présent, et les autres ont suivi. Le résultat ? Un balai parfait et une équipe qui semble bien plus solide qu’à ses débuts en saison.

Ce qui se profile à l’horizon

Les Dodgers continuent de tordre le cou aux doutes qui planaient encore un mois plus tôt. Ils semblent prêts pour attaquer la deuxième moitié de saison, et avec un Dustin May qui retrouve son éclat, la quête du titre ne semble plus un mirage. L’équipe d’Inglewood, conduite par des leaders comme Freeman et Betts, va devenir un véritable défi pour quiconque se dressera sur son chemin.

Et pour les White Sox ? Il va falloir trouver des solutions rapidement. Parce qu’avec une telle défaite, la reconstruction semble plus qu’une nécessité.

Crédit photo : El ExtraBase

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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