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MLB : Les Phillies terrassent les Red Sox grâce à une interférence décisive du receveur

MLB : Les Phillies terrassent les Red Sox grâce à une interférence décisive du receveur

Philadelphia s’en sort sur un coup de théâtre… littéralement

Une interférence du receveur. Oui, c’est comme ça que s’est achevé un duel tendu entre les Phillies et les Red Sox lundi soir. Pas sur un walk-off classique. Pas sur un homer monumental ou une frappe pleine ligne qui arrache un rugissement de la foule. Non. Le point gagnant est arrivé… sur un check swing qui a effleuré un gant. Un geste presque anodin, une action invisible à l’œil nu pour la moitié du stade, et pourtant, le jeu s’est figé, les bras se sont levés, et les Phillies ont gagné 3-2 en 10 manches.

Ce finish de cinéma a démarré avec Otto Kemp, patient au bâton, qui soutire un but sur balles face à Jordan Hicks (1-6). Puis un lancer dans le décor, des coureurs qui avancent. Les Red Sox tentent le coup de poker avec une base intentionnelle pour Max Kepler. Et là, Edmundo Sosa s’élance. Swing retenu, mais son bâton frôle le gant de Carlos Narvaez. Interférence. Fin du game.

C’est seulement la deuxième fois dans l’histoire de la MLB qu’un match se termine sur ce genre de décision. Deux fois. En plus de 100 ans de baseball pro. Même les vieux briscards de South Philly ont mis un moment avant de comprendre ce qui venait de se passer.

Bryce Harper, l’assurance tous risques

Derrière cette conclusion surréaliste, c’est surtout la prestation de Bryce Harper qui a maintenu Philly à flot. Deux doubles, un point marqué, et une intensité palpable, comme toujours. Dans un mois de juillet en dents de scie (six défaites sur les neuf derniers matchs avant cette soirée), Harper a rappelé pourquoi il est le visage de cette équipe. Quand ça chauffe, c’est lui qu’on veut dans la boîte.

Face à lui, les Red Sox n’ont pas démérité. Jarren Duran a envoyé une fusée en solo dans les gradins. Trevor Story et Ceddanne Rafaela ont empilé les hits. Mais dans les moments clés, les erreurs et cette interférence fatidique leur ont coûté cher. Et contre une équipe comme les Phillies, ça ne pardonne pas.

Toronto, la forteresse imprenable

Onze victoires de suite à la maison. Onze. C’est du jamais-vu pour les Blue Jays, et cette dernière victoire 4-1 face aux Yankees a un goût de domination pure. Tout s’est joué en une seule manche, la quatrième, mais quelle manche. Quatre points, deux erreurs défensives de New York, et un double bien placé de Bo Bichette pour punir les moindres hésitations.

Sur le monticule, Kevin Gausman a été chirurgical. Sept manches, huit K, quatre malheureux petits hits laissés en route. À ce rythme, il pourrait bientôt réclamer une statue devant le Rogers Centre.

Du côté des Yankees, la spirale devient préoccupante. Giancarlo Stanton a bien tenté de sonner la charge avec un home run solo, mais Carlos Rodon a manqué de soutien. Cinq manches, quatre points (dont deux non mérités), et une équipe qui semble patiner dans le virage le plus important de l’été. L’avance de Toronto dans l’Est de l’Américaine se creuse, et l’alarme commence à clignoter à New York.

Mets-Angels : les montagnes russes continuent

Encore un comeback. Encore un finish haletant. Les Mets n’aiment rien faire dans la facilité, mais quand ils s’y mettent, c’est tout sauf ennuyant. Menés 3-0, ils renversent les Angels 5-3, emmenés par un Brett Baty clutchissime.

Home run de deux points pour relancer la machine. Puis le point de la victoire en huitième manche, sur un petit rien, mais un rien qui fait basculer la partie. Le gamin s’impose petit à petit comme un vrai moteur dans cette attaque new-yorkaise.

Les Angels, eux, ruminent. Encore une avance envolée. La quatrième fois cette saison qu’ils perdent un match après avoir mené de quatre points. On ne parle plus de malchance ici, mais d’un vrai problème de gestion. Derrière Shohei et Trout, le vide semble s’installer chaque soir un peu plus.

Brooks Raley a verrouillé la huitième pour New York, et Edwin Diaz, fidèle à sa réputation, a claqué la porte en neuvième avec autorité. Vingtième sauvegarde. Comme un rappel que les Mets ont encore des armes, même si le parcours reste chaotique.

Une soirée, trois ambiances

Ce lundi, la MLB a offert son grand écart habituel : une fin surréaliste à Philadelphie, une masterclass à Toronto, et un thriller new-yorkais. C’est aussi ça, le baseball. Parfois lent, souvent tactique, mais toujours prêt à nous sortir un scénario que même Hollywood n’oserait pas pitcher.

Et demain ? Personne ne sait. Peut-être un triple play improbable. Peut-être un no-hitter venu de nulle part. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on restera scotchés. Parce que ce sport, quand il s’emballe, devient tout simplement immanquable.

Crédit photo : Philadelphia Phillies

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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