Diogo Jota : Liverpool perd bien plus qu’un joueur
C’est un coup de tonnerre qui a frappé Liverpool. Diogo Jota, 28 ans, est décédé dans un accident de voiture en Espagne, aux côtés de son frère Andre Silva. La nouvelle, aussi brutale qu’incompréhensible, a glacé Anfield et endeuillé tout le football européen. En quelques années, l’attaquant portugais s’était imposé comme l’un des visages marquants du club. Aujourd’hui, c’est une famille, un vestiaire, une ville qui perd bien plus qu’un footballeur.
Salah et Jota, complices sur et en dehors du terrain
Sur le terrain, son entente avec Mohamed Salah faisait des ravages.
En 151 matchs côte à côte, le duo a semé la panique dans les défenses adverses et inscrit son nom dans l’histoire récente de Liverpool. À la clé : une Premier League, une FA Cup et deux EFL Cups. Rien que ça. Salah, bouleversé, s’est dit « sans voix » devant l’ampleur de la perte. « Revenir à Liverpool n’a jamais été un problème… jusqu’à aujourd’hui », a-t-il confié.
I am truly lost for words. Until yesterday, I never thought there would be something that would frighten me of going back to Liverpool after the break. Team mates come and go but not like this. It’s going to be extremely difficult to accept that Diogo won’t be there when we go… pic.twitter.com/TIEzpjOABr
— Mohamed Salah (@MoSalah) July 4, 2025
Une trace ineffaçable
Arrivé de Wolverhampton en 2020, Jota a rapidement conquis le public d’Anfield. 65 buts, 24 passes décisives, 182 apparitions. Son efficacité, son intelligence de jeu, sa générosité, en ont fait un élément clé de l’effectif. Le premier but de l’ère Arne Slot, inscrit par lui contre Ipswich Town en août dernier, reste aujourd’hui comme une ultime signature dans l’histoire du club.
Anfield en deuil
Les hommages ne cessent d’affluer. À l’extérieur du stade, les fans déposent fleurs, messages, écharpes. Un mémorial spontané, à l’image du lien que Jota avait su créer avec les siens. Jordan Henderson, ancien capitaine, est revenu à Liverpool pour rendre hommage à son ancien coéquipier. Dans un message émouvant, il écrit : « Je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé. Mes pensées vont à sa femme, ses enfants, ses parents. À tous ceux qui l’ont aimé. »
Un vide immense dans le vestiaire
Jota, c’était aussi un rire, une présence. Henderson se souvient de leurs blagues sur James Milner, des trajets en bus partagés, des sourires en dehors des caméras. « C’était un plaisir de t’avoir dans ce groupe. Tu étais une joie à côtoyer. » Loin des projecteurs, c’est un homme attachant et humble qui s’en va.
Héritage vivant
Le maillot rouge ne portera plus son nom, mais sa trace restera indélébile. À travers ses buts, ses passes, ses éclats de joie, mais aussi l’amitié et l’humilité qu’il a su cultiver à Liverpool. Le football pleure un joueur, mais surtout un homme. Et Anfield, désormais orphelin, n’oubliera jamais Diogo Jota.
Crédit photo : AFP
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