Schroder débarque à Sacramento, Valanciunas file à Denver : les Kings bougent
Les Kings ne perdent pas de temps. Ce mardi, Sacramento a officialisé deux mouvements majeurs : l’arrivée du meneur Dennis Schroder et le départ du pivot Jonas Valanciunas, envoyé à Denver dans un échange impliquant Dario Saric. Un double coup qui reflète la volonté des Kings de remodeler leur effectif sans attendre.
Un pari mesuré avec Schroder
À 31 ans, Schroder signe pour trois ans et 45 millions de dollars. Un deal sans folie, mais avec du sens : l’Allemand, vu cette saison à Brooklyn, Detroit et Golden State, a encore des jambes et du métier. En 75 matchs (dont 49 titularisations), il tournait à 13,1 points et 5,4 passes. Pas de quoi en faire une star, mais assez pour tenir une rotation solide derrière De’Aaron Fox ou dépanner dans le cinq si besoin.
Son passage à L.A. il y a deux saisons avait déjà prouvé qu’il pouvait encadrer des jeunes et maintenir un niveau compétitif. À Sacramento, son rôle sera similaire : faire le lien, sécuriser la balle, et scorer quand il faut.
En parallèle, Sacramento a décidé de se séparer de Jonas Valanciunas. Le Lituanien, 33 ans, part à Denver avec encore deux ans de contrat pour 20,4 millions. Il avait livré une saison honnête (10,4 pts, 7,7 rbds), mais son profil lourd et son impact défensif en recul posaient question dans une équipe qui veut accélérer le tempo.
Les Nuggets, eux, voient en lui un backup costaud pour Jokic, voire un partenaire de raquette dans certaines séquences. Ce n’est pas un transfert glamour, mais c’est du solide.
Saric, joker de luxe ou pion temporaire ?
En échange, les Kings récupèrent Dario Saric, en fin de contrat. À 31 ans, le Croate reste un joueur intelligent, capable d’alterner poste 4 et poste 5, et de rentrer ses tirs. Mais après une saison en pointillés à Denver (3,5 pts – 3,1 rbds en 16 matchs), difficile de dire quel sera son rôle à Sacramento. À minima, une assurance. Au mieux, une pièce de rotation maligne. Voire un asset pour un autre deal.
Une équipe en chantier… maîtrisé
Les Kings n’ont pas tout cassé, mais ils ajustent. Schroder, c’est de l’expérience sans excès de budget. Valanciunas part, signe d’une volonté de jouer plus mobile. Saric, c’est un pari sans trop de risque.
Et ce n’est sans doute pas fini. Sacramento a encore des cartes en main. Et une chose est sûre : ils ne comptent pas se contenter d’une sortie de route au play-in cette fois.
Crédits photos : Reuters
Laisser un commentaire