Les Bucks misent tout sur Giannis Antetokounmpo
À Milwaukee, l’heure est à la vigilance. Les Bucks réaffirment leur volonté de construire autour de Giannis Antetokounmpo, sans jamais envisager de transfert. Mais dans les coulisses de la NBA, la réalité est tout autre : plusieurs équipes gardent un œil attentif sur la situation, prêtes à bondir au moindre signe d’instabilité.
Brian Windhorst (ESPN) confirme que les franchises rivales “surveillent de très près” les mouvements de Milwaukee. Avec sept agents libres à gérer, aucune marge salariale et zéro contrôle sur leurs prochains choix de premier tour, les Bucks naviguent à vue. L’incertitude autour de la disponibilité de Damian Lillard n’arrange rien.
“Cette équipe est coincée,” résume Windhorst. “Ils n’ont ni espace, ni flexibilité, ni certitude sur Lillard. Giannis ne demande pas à partir, mais tout le monde attend de voir.” Stephen A. Smith va plus loin : “Il est très peu probable que les Bucks redeviennent un vrai prétendant de sitôt.”
La franchise continue d’afficher sa loyauté envers Giannis. Mais cet été pourrait bien conditionner le futur… ou précipiter un tremblement de terre dans la ligue.
Sacramento en quête d’impact dans la raquette
Du côté de Sacramento, les Kings cherchent à s’endurcir à l’intérieur. L’objectif est clair : ajouter de la taille et de l’explosivité dans la raquette pour libérer Keegan Murray et le repositionner à l’aile. Jason Anderson (Sacramento Bee) indique que Murray et Keon Ellis attirent un fort intérêt sur le marché, mais la direction hésite à se séparer de deux jeunes éléments aussi prometteurs.
Les Kings n’ont pas vraiment confirmé leur percée de 2023. Ce repêchage pourrait donc être l’occasion d’un ajustement subtil, mais crucial, pour relancer la dynamique sans tout casser.
Chicago prêt à tourner la page
Après plusieurs saisons de faux départs, les Bulls semblent enfin prêts à faire exploser le noyau. Joe Cowley (Chicago Sun-Times) rapporte que la direction est plus ouverte que jamais aux discussions de transfert. Patrick Williams serait le nom le plus souvent évoqué.
Le hic, c’est que la valeur du joueur n’est pas au plus haut. Drafté en 4e position en 2020, Williams n’a pas encore franchi le cap. Son contrat de 72 millions sur 4 ans refroidit certains prétendants, et un échange pourrait nécessiter un bonus pour faire passer la pilule.
Trois équipes, trois stratégies. À Milwaukee, on joue la montre avec Giannis. À Sacramento, on ajuste sans tout chambouler. À Chicago, on envisage enfin de tout reconstruire. La NBA entre dans une intersaison qui s’annonce tendue et décisive.
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