- 1 Guerschon Yabusele aux Knicks : le bon move au bon moment
- 2 « Cette équipe joue juste » : Yabusele séduit par l’identité Knicks
- 3 Un ADN commun, un fit logique
- 4 Philadelphie hors-jeu : une offre bien trop timide
- 5 New York en profite, sans forcer
- 6 Reconnaissant mais tourné vers l’avenir
- 7 Auteur/autrice
Guerschon Yabusele aux Knicks : le bon move au bon moment
Un renfort malin dans une intersaison serrée
Malgré une marge de manœuvre financière limitée, les Knicks n’ont pas chômé. New York a réussi à convaincre Guerschon Yabusele de rejoindre son effectif pour deux saisons, moyennant 11,7 millions de dollars. Courtisé par Denver, San Antonio ou encore Milwaukee, le Français a finalement choisi la Grosse Pomme. Et ce n’est pas qu’une question d’argent.
« Cette équipe joue juste » : Yabusele séduit par l’identité Knicks
Dans une interview accordée à *SKWEEK TV*, Yabusele est revenu sur les raisons de son choix. Ce qui l’a marqué ? L’état d’esprit. « Il y a quelques équipes contre lesquelles tu joues et tu te dis : *Waouh, ça joue vraiment ensemble, y’a pas de drame, juste du basket.* Les Knicks, c’était ça. J’ai tout de suite senti que c’était une belle opportunité », a-t-il confié.
Un vestiaire soudé, une mentalité de combat, une cohésion palpable sur le parquet : autant d’éléments qui collent à la philosophie du Français, qui se définit comme un joueur de devoir, prêt à aller à la guerre chaque soir.
Un ADN commun, un fit logique
« Je pense que leur équipe correspond vraiment à mon ADN », insiste-t-il. « Se battre, jouer dur, être les outsiders, se battre chaque soir. » L’ailier fort de 2,03 m, qui sort d’une saison solide avec les Sixers (11 pts, 5,6 rebonds, 50 % aux tirs, 38 % à 3 pts), devrait s’intégrer naturellement dans la rotation new-yorkaise de Tom Thibodeau — surtout dans une équipe toujours avide de robustesse et d’intensité sur les ailes.
Philadelphie hors-jeu : une offre bien trop timide
Initialement ouvert à un retour chez les Sixers, Yabusele a vite compris qu’il n’entrait plus dans les plans prioritaires de la franchise. « Ils n’ont quasiment rien proposé », lâche-t-il sans détour. « Je me suis dit : *Bon, ils ne veulent clairement pas me garder.* » La franchise de Philly, engagée dans des discussions tendues autour du contrat de Quentin Grimes, n’a pas su (ou voulu) activer sa mid-level exception pour retenir l’un de ses rares motifs de satisfaction de la saison passée.
New York en profite, sans forcer
Les Knicks, eux, ont vu l’opportunité. Sans casser leur structure salariale, ils récupèrent un joueur fiable, mature, capable de défendre, de s’écarter et de jouer dur — un profil très recherché, surtout à ce prix. Dans une intersaison où chaque dollar compte, Yabusele est un joli coup.
Reconnaissant mais tourné vers l’avenir
Le joueur n’en garde pas moins de bons souvenirs de son passage à Philadelphie. « Je leur serai toujours reconnaissant », glisse-t-il. « Ils m’ont donné une seconde chance NBA. Ma famille et moi, on n’oubliera jamais ça. »
Mais à 29 ans, l’heure est venue pour Yabusele de passer un cap. Et New York pourrait bien être le bon endroit au bon moment.
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