Norman Powell, un luxe que les Clippers ne veulent plus s’offrir
À Los Angeles, l’été est moite, chargé, tendu. Et pendant que le soleil tape sur le bitume de L.A., les Clippers s’échauffent… mais pas sur le parquet. En coulisses, c’est une autre partie qui se joue, plus froide, plus chirurgicale. Un dilemme de gestion : prolonger Norman Powell, ou faire un pas de côté.
D’après Michael Scotto, la franchise californienne a tranché — ou presque. Elle hésite sérieusement à offrir une prolongation à long terme à son sixième homme prolifique. Powell, 31 ans, entame la dernière année de son contrat à 20,48 millions. Et malgré sa régularité offensive et son rôle clé en sortie de banc, la franchise semble regarder ailleurs.
2027 dans le viseur, même si ça pique aujourd’hui
C’est une affaire de projection, pas de production. Powell n’a rien fait de mal. Au contraire, il a même plutôt bien coché les cases cette saison : scoring, adresse, énergie. Mais le front office des Clippers regarde plus loin. Objectif : libérer de l’espace pour 2027, et potentiellement accueillir un gros poisson dans un été qui s’annonce dense.
Avec Kawhi Leonard et James Harden sous contrat jusqu’en 2027, les marges sont minces. Et dans un monde où chaque dollar compte, Norman Powell pourrait bien être le maillon sacrifié. Une décision plus comptable que sportive, mais parfois, c’est comme ça que ça marche.
Miami flair le bon coup
Et forcément, d’autres équipes observent. Guettent. Anticipent. Miami, toujours à l’affût de ce genre de profils polyvalents, pourrait bien rafler la mise. D’après Shams Charania, le Heat ne serait pas insensible à l’idée de récupérer Powell dans une rotation déjà bien huilée, mais en manque de punch offensif. Son profil ? Parfait pour dynamiter les défenses, avec ce mélange explosif de drives tranchants, de tirs en sortie d’écran et d’intensité constante.
Pour Pat Riley et Erik Spoelstra, c’est typiquement le genre de joueur qui ne demande qu’un système clair pour s’épanouir. Et qui, surtout, peut planter 20 points sans prendre toute la lumière. Miami adore ça.
Les Clippers changent de tempo
De leur côté, les Clippers ne restent pas les bras croisés. Le départ éventuel de Powell pourrait ouvrir la voie à l’arrivée d’un nouveau profil, plus jeune, plus explosif, peut-être plus athlétique. Un pari, certes, mais aussi l’opportunité de remodeler un banc parfois trop dépendant du scoring isolé.
Dans la vision de Tyronn Lue, il s’agit de ramener du jus, de la vitesse, de la création secondaire. Autrement dit : un joueur capable de faire lever la Crypto.com Arena sans se nommer Kawhi ou Harden.
Utah joue les snipers dans l’ombre
Et pendant que les gros poissons s’agitent, Utah continue son petit bonhomme de chemin, dans l’ombre, à coups de deals malins. Le Jazz ont réussi à transformer le contrat expirant de John Collins en un choix de deuxième tour. Une manœuvre discrète mais intelligente, typique de leur stratégie actuelle : empiler les assets, rester souple, et sauter sur la moindre faille du marché.
Comme souvent, le front office de Salt Lake City fait preuve de lucidité là où d’autres voient un contrat mort. Résultat : une flexibilité renforcée, et un effectif qui pourrait évoluer très vite si une étoile venait à se libérer.
Crédit photo : Isaiah J. Downing-Imagn Images)
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