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NBA : Les Wizards, les Knicks et les Nets s'activent en coulisses

NBA : Les Wizards, les Knicks et les Nets s’activent en coulisses

Richaun Holmes coupé par les Wizards : Washington fait le ménage

Ce n’était plus qu’une question de temps. Richaun Holmes et les Wizards, c’était une histoire sans avenir. Une pièce de trop dans un puzzle en pleine refonte. Et ce matin, la franchise a décidé d’officialiser ce que tout le monde voyait venir : Holmes est libéré, rideau baissé, l’expérience s’arrête là. Washington taille dans le gras, et ce n’est sûrement pas la dernière coupe de l’été.

Un contrat qui pesait plus qu’il ne servait

Holmes touchait plus de 8 millions pour la saison à venir, mais avec seulement une partie garantie, le couper devenait presque une formalité. À 30 ans, le pivot ne cadrait plus avec le virage pris par la franchise. Dans une NBA où chaque dollar compte, surtout quand on reconstruit depuis zéro, ce genre de décision n’a rien de sentimental. On fait de la place, on allège la note, on regarde vers demain.

Washington a besoin de souffle, de flexibilité, de jeunes contrats et d’espoir à développer. Pas d’un vétéran solide mais sans impact majeur dans un projet qui repart de la case départ.

Une saison correcte, mais le bon soldat ne suffit plus

7,4 points, 5,7 rebonds, 64 % au tir. En 42 matchs, Holmes a fait ce qu’il sait faire : poser des écrans, gober des rebonds, finir près du cercle. Pas de quoi décrocher une standing ovation, mais pas de quoi rougir non plus. Le problème, c’est que la NBA n’a jamais été une ligue de bons élèves. Elle récompense les talents hors normes ou les projets à long terme. Holmes n’est ni l’un ni l’autre aux yeux des Wizards.

Il a été pro jusqu’au bout, mais parfois, ce n’est juste pas suffisant.

Un profil qui peut encore faire du bien

Maintenant libre, Richaun Holmes va tester à nouveau le marché. Et il pourrait vite intéresser. Il y a toujours une place quelque part pour un intérieur capable de protéger le cercle, d’apporter de l’énergie en sortie de banc, sans tirer la couverture à lui. Il connaît son rôle, il ne triche pas, et dans un effectif qui vise les playoffs, ça peut compter.

Son téléphone ne va peut-être pas sonner dans l’heure, mais il sonnera. Quelqu’un, quelque part, aura besoin d’un Holmes.

À Washington, place nette pour les jeunes

Le message est clair : la franchise veut du neuf. Alex Sarr débarque avec les projecteurs braqués sur lui, Marvin Bagley III espère enfin décoller, Tristan Vukcevic intrigue. Trois profils, trois paris, trois raisons de laisser de la place dans la rotation. Holmes faisait partie du passé, ces gars-là représentent l’avenir.

La raquette est jeune, brute, perfectible, mais elle est pleine de potentiel. Et à ce stade, c’est exactement ce que cherchent les Wizards.

Une reconstruction assumée, enfin

Avec ce move, Washington continue de déblayer le terrain. On nettoie les comptes, on mise sur la progression interne, on arrête les rustines à court terme. Les erreurs du passé sont encore visibles, mais le cap semble enfin tracé.

Ce ne sera pas beau tous les soirs. Il y aura des soirs à -30, des runs encaissés sans réponse, des matchs où le mot “développement” semblera un cache-misère. Mais au moins, il y a un plan. Un vrai. Pas un patchwork de vétérans oubliés et de rookies mal encadrés.

Deux trajectoires qui se croisent et se séparent

Richaun Holmes ne faisait plus partie du tableau. Washington veut tout repeindre, repartir sur une toile blanche. La séparation était inévitable, presque logique.

Mais dans cette NBA où tout bouge vite, où les rebonds de carrière sont parfois imprévisibles, Holmes pourrait bien trouver un nouveau souffle ailleurs. Il n’est pas fini, juste à la croisée des chemins. Et qui sait, peut-être qu’un soir de printemps prochain, dans une série de playoffs tendue, son nom refera surface. Parce que le basket, parfois, aime les come-backs discrets.

Et pendant ce temps, à Washington, les fondations se posent. C’est moche, c’est long, mais c’est nécessaire.

Crédit photo : AP/Nick Wass

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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