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NBA - Pascal Siakam : "Fier de l'impact des Pacers, même sans paillettes..."

NBA – Pascal Siakam : “Fier de l’impact des Pacers, même sans paillettes…”

Un Game 7 au goût amer

Il avait les larmes aux yeux, la voix cassée, mais les mots justes. Pascal Siakam, cœur battant des Pacers dans ces playoffs, s’est présenté devant les micros avec une sincérité désarmante. “On voulait vraiment le faire pour Indy. On le voulait plus que tout, juste pour la ville, pour l’État, parce qu’ils le méritent.” La finale s’est échappée, cruellement. Tyrese Haliburton, leur maestro, à peine entré sur le parquet, s’écroule. Tendon d’Achille, saison terminée. Le rêve s’effondre en silence, mais la fierté reste debout.

Une équipe, un état, une âme

Le Camerounais l’a répété sans détour : cette équipe ne joue pas pour la hype. Elle joue pour quelque chose de plus profond. “Chaque fois qu’on était sur le terrain et qu’on sentait que le match nous échappait, on s’est accrochés. Parce qu’on voulait rendre l’Indiana fier. On voulait rendre nos fans fiers. On voulait écrire l’histoire.”

Ce n’était pas une campagne de com. C’était leur moteur. L’amour d’un public, de ce Bankers Life Fieldhouse en feu lors du round face aux Bucks. Cette énergie-là, ils s’en sont nourris jusqu’à la dernière possession du Game 7.

Une alchimie qui dépasse les codes

“On ne joue pas comme les autres. Ce n’est pas du basket ‘highlight’, pas du ‘give me the ball, je m’occupe du reste’. On joue ensemble.” Dans un monde NBA dominé par les dynamiques de superstars, les Pacers ont rappelé à tous que le basket, le vrai, reste un sport collectif.

Et le monde a regardé. Siakam raconte avec étonnement qu’un journaliste lui a parlé de fans chinois captivés par leur parcours. “C’est fou, mais c’est beau. On ne pensait pas que ça allait prendre une telle ampleur. On voulait juste jouer juste. Et maintenant, les gens nous regardent.”

La revanche des discrets

“On n’est pas flashy. Pas l’équipe cool. Personne ne voulait vraiment nous voir en Finales.” Pourtant, ils y étaient. En s’incrustant dans la cour des grands sans prévenir, les Pacers ont bousculé les lignes, forçant le respect à la sueur de leur cohésion. “On a fini par forcer les gens à s’intéresser à nous”, lâche Siakam dans un sourire teinté de fierté.

Pas de bague, mais une vraie victoire

Oui, ils ont perdu. Mais non, ils n’ont pas échoué. “Je suis fier. Vraiment, vraiment fier de mon équipe. Et je ne partirais au combat avec personne d’autre.” Ces mots, simples mais puissants, sonnent comme une promesse. Celle d’un retour. Car cette équipe n’a pas dit son dernier mot. Ce n’était peut-être pas leur moment. Mais leur histoire ne fait que commencer.


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