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NBA - Utah Jazz : Kyle Filipowski réclame sa place de leader

NBA – Utah Jazz : Kyle Filipowski réclame sa place de leader

Kyle Filipowski, la révélation de la summer league pour le jazz de l’utah

Las Vegas. La chaleur est écrasante, l’atmosphère survoltée, et les parquets de la Summer League transpirent le rêve et l’opportunité. C’est ici, entre deux coups de sifflet et des rookies affamés, qu’un nom a jailli comme une évidence : Kyle Filipowski.

Drafté en 31e position, le big man de Duke n’était pas censé électriser les foules ni s’inviter dans les plans immédiats du Jazz. Mais en trois matchs, il a renversé les certitudes, posé sa griffe sur le jeu et envoyé un message clair à la ligue : il n’est pas venu pour faire de la figuration.

La surprise du désert

Le nom de Kyle Filipowski circulait déjà dans les radars NCAA depuis un moment. Mais soyons honnêtes : personne ne s’attendait à ce qu’il claque 29,3 points par match dès ses débuts dans le circuit pro, en moins de 29 minutes de jeu.

Oui, tu as bien lu.

Pas de préchauffage, pas de round d’observation. Il a débarqué à Vegas avec le feu aux mains. Et les chiffres parlent pour lui : 56,1 % au tir, 39,1 % à trois points, et une volonté de scorer à chaque action, parfois avec un soupçon de rage contenue.

Ce n’est plus juste un stretch big. C’est une menace offensive à part entière, avec des instincts de scoreur qui feraient rougir certains vétérans.

Le frontcourt du jazz repensé ?

À Utah, l’équation devient soudainement plus complexe. Walker Kessler est l’ancre défensive. Lauri Markkanen, le All-Star, reste intouchable. Mais John Collins ? Voilà un nom qui commence à trembler.

Collins sort d’une saison… correcte. Pas catastrophique, mais pas non plus assez solide pour verrouiller une place dans le cinq sans discussion. Et si Filipowski continue sur cette lancée, Will Hardy pourrait bien devoir revoir sa copie.

À 2,13 mètres, le rookie affiche une mobilité étonnante pour son gabarit, une lecture du jeu mature, et ce petit quelque chose, ce swag humble qui attire l’attention sans jamais forcer. Il ne cherche pas la lumière, mais elle vient à lui.

Un dunk, un regard, une déclaration

Chaque Summer League a son moment charnière. Pour Filipowski, c’était ce dunk ravageur qui a égalisé le score dans le money time. Pas un poster inutile. Un coup de massue avec les deux mains, suivi d’un regard froid comme la glace vers le banc adverse.

Ce n’était pas juste un highlight. C’était un statement. Ce geste-là, c’est celui d’un joueur qui sait qu’il a sa place. Pas demain, pas dans deux ans. Maintenant.

Filipowski 2025 : promu titulaire ?

Il ne faut pas brûler les étapes. Mais quand un joueur vous balance trois perfs XXL de suite, avec une régularité clinique, difficile de ne pas s’emballer un peu. Ce que Filipowski montre à Vegas, ce n’est pas un simple run d’été. C’est le prototype du big moderne : efficace, intelligent, polyvalent.

Et surtout : prêt.

Avec un Jazz en pleine transition entre la jeunesse montante et des ambitions de playoffs, l’éclosion d’un joueur comme Filipowski pourrait redistribuer les cartes. Offensivement, il offre une palette que peu de rookies possèdent. Défensivement, il est perfectible, mais son QI basket compense déjà plusieurs lacunes.

Le rookie qu’on n’avait pas vu venir

Il y a ceux qu’on attendait (Reed Sheppard, Alexandre Sarr, Matas Buzelis). Et puis il y a Filipowski, le 31e pick, qui a déboulé sans faire de bruit et a fait taire tout le monde avec son jeu. Ce genre de gars qui transforme une Summer League en campagne de reconquête personnelle.

Alors bien sûr, ce n’est “que” la Summer League. Le vrai test viendra face aux vrais pivots, dans les vrais matchs, sous les vraies lumières. Mais parfois, il suffit de quelques éclats bien placés pour changer une trajectoire.

Et si Utah cherche encore son X-factor dans la raquette, il se pourrait bien qu’il soit là. Numéro 35 dans le dos. Une assurance tranquille dans le regard. Et un potentiel à faire saliver tous les scouts qui l’ont laissé passer.

Kyle Filipowski, c’est peut-être plus qu’une bonne surprise estivale. C’est peut-être la meilleure affaire du deuxième tour.

Crédit photo : Rob Gray-Imagn Images

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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