Micic fait monter les enchères : le Real Madrid tient la corde
L’été européen a son feuilleton, et son héros s’appelle Vasilije Micic. Débarqué en NBA à 30 ans après avoir conquis l’Euroligue avec l’Efes, le meneur serbe pourrait bien revenir là où il est roi. Et il ne manque pas de prétendants.
Le Real Madrid, favori sur la ligne de départ
Les discussions sont avancées, très avancées même. Selon plusieurs sources, le Real Madrid a proposé à Micic un contrat de deux ans, avec un rôle de meneur titulaire dans une équipe qui vise à reconquérir l’Europe. Avec Campazzo, Llull et désormais Théo Maledon dans l’effectif, le club espagnol n’a pas attendu longtemps pour redessiner sa ligne arrière.
Mais le profil de Micic — gestionnaire, clutch, expérimenté — colle parfaitement à ce que recherche Chus Mateo. Un chef d’orchestre en mission. Une recrue à impact immédiat.
Olympiakos n’a pas dit son dernier mot
Face au Real, l’Olympiakos joue une carte plus émotionnelle. Le coach Georgios Bartzokas a pris les choses en main pour convaincre personnellement le Serbe. Le discours ? Micic serait le joueur autour duquel bâtir une équipe championne. À 31 ans, c’est une promesse difficile à ignorer.
L’Olympiakos, finaliste en 2023, veut passer un cap après une saison 2024 en dents de scie. Et l’arrivée d’un MVP de l’Euroligue comme Micic pourrait bien changer la donne.
Le Fenerbahçe, recalé malgré une offre XXL
Le club turc pensait tenir un atout maître : 18 millions d’euros sur trois ans. Soit le plus gros contrat jamais proposé à un joueur européen actif. Mais Micic a dit non. Non pas pour des raisons financières, mais pour des raisons sportives. Le meneur veut un projet fort, clair, ambitieux. Et à Istanbul, la hiérarchie reste floue.
Un refus qui a résonné comme un coup de tonnerre dans un marché où l’argent dicte souvent les choix. Pas cette fois.
La NBA toujours en toile de fond
Même s’il est sur le départ, Micic reste sous contrat avec les Bucks, qui l’ont acquis via un trade à sept équipes cet été. Résultat : 6,1 millions de dollars garantis pour 2024-25, qu’il joue ou non. Un luxe rare pour un joueur de retour en Europe.
Mais ce filet de sécurité lui permet surtout d’aborder ce mercato avec sang-froid. Il ne partira que pour la meilleure opportunité, pas pour remplir un tableau de chasse.
Une bataille tactique pour l’Euroligue
L’arrivée de Micic pourrait faire basculer la balance du pouvoir européen. Le Real Madrid veut retrouver les Final Four. L’Olympiakos rêve d’un nouveau titre. Et chacun sait qu’un joueur comme Micic, avec son QI basket et sa capacité à gagner seul un match serré, peut faire toute la différence en mai prochain.
Crédit photo : FIBA
Laisser un commentaire