McDavid et Kaprizov : les prolongations les plus scrutées de l’ère post-plafond
La saison morte en NHL, c’est toujours ce moment où l’on sent l’air vibrer autrement. Pas de puck sur la glace, mais une tension palpable, presque électrique, dans les coulisses. Et cette année, deux noms dominent le marché : Connor McDavid et Kirill Kaprizov. Depuis le 1er juillet, ces deux phénomènes sont éligibles à des extensions de contrat, et tout le monde retient son souffle. Pourquoi ? Parce que leurs deals pourraient redessiner la carte salariale de la ligue, tout en balançant un sacré pavé dans la mare des négociations post-plafond.
McDavid : le contrat qui pourrait redéfinir le marché
Connor McDavid n’est pas juste un joueur, c’est une force de la nature. À 28 ans, il est au sommet de son art, et son contrat actuel (12,5 millions par saison) signé en 2017, semble presque désuet face à son rayonnement. Les Oilers le savent, il faut agir vite et fort. Mais comment signer un chèque assez gros pour le garder sans faire exploser le plafond salarial ?
Le scénario idéal ? Un contrat record, frôlant les 16 millions annuels, qui catapulterait McDavid au rang des joueurs les mieux payés de l’histoire. Mais derrière cette somme mirobolante se cache une vraie gymnastique financière. Avec Leon Draisaitl, autre superstar à renégocier, Edmonton doit jongler entre ambitions et restrictions. Alors, les rumeurs d’une prolongation plus courte pour préserver un peu de marge font leur chemin. Une stratégie pour garder McDavid sous leur toit tout en restant agile.
Kaprizov : l’énigme russe au cœur du Minnesota
Kirill Kaprizov, lui, c’est la star montante qu’on ne voit pas venir, mais qui finit toujours par éclabousser la ligue de son talent. Le Wild le sait, ils tiennent une pépite : à 9 millions par saison jusqu’en 2026, Kaprizov déchaîne les foules et peut renverser le cours d’un match en un éclair. Mais ici aussi, les négociations s’annoncent corsées. Le Minnesota traîne un boulet financier : les lourds contrats de Suter et Parise grèvent le plafond jusqu’en 2025. Une épée de Damoclès sur la tête des décideurs.
Alors, prolonger Kaprizov, c’est aussi une question d’engagement à long terme. Une extension de huit ans le mènerait jusqu’à la fin de sa carrière, à 37 ans. Mais est-ce que le Russe est prêt à sceller son destin avec une franchise encore en chantier ? Ou préférera-t-il, une fois son contrat actuel terminé, explorer le marché libre au sommet de sa forme ? Ce suspense électrise le Minnesota.
Le précédent Eichel : leçons et avertissements
Impossible de parler de ces dossiers sans penser à Jack Eichel. Le passage chaotique de la star à Buffalo, et son transfert à Vegas, a laissé des traces profondes. Ce feuilleton a rappelé que même les vedettes ne sont jamais à l’abri des tensions entre ambitions sportives, contraintes médicales et gestion salariale.
Pour McDavid et Kaprizov, ce cas est une mise en garde. Le pouvoir des joueurs est grandissant, et leurs agents ne se privent pas d’exploiter toutes les clauses, options et leviers possibles. Les deux superstars savent qu’elles ont la main, mais aussi que la moindre erreur de gestion peut vite se transformer en crise majeure.
Des rivaux aux aguets
Dans les bureaux des autres franchises, on suit ça avec des jumelles affûtées. Car dans la NHL, chaque prolongation qui tarde, chaque chiffrage qui dépasse, c’est une porte ouverte aux rivalités. Et quand on parle de McDavid et Kaprizov, on parle aussi de cibles potentielles pour des équipes prêtes à tout pour faire basculer la dynamique. Les DG rivalisent d’intelligence pour ne pas rater une occasion en or. La moindre hésitation peut devenir une opportunité.
Crédit photo : NHL Rumors
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