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NHL - Les Jets frappent fort : Gustav Nyquist signe pour un an !

NHL – Les Jets frappent fort : Gustav Nyquist signe pour un an !

Gustav Nyquist : un nouvel élan avec les Winnipeg Jets

Les Jets n’ont pas fait sauter la banque. Ils n’ont pas non plus décroché une superstar. Mais dans le silence de l’intersaison, ils ont posé une pièce intrigante sur l’échiquier : Gustav Nyquist. Un nom qui ne fait plus trembler les arènes, mais qui évoque encore, chez les puristes, cette touche scandinave mêlant justesse, patience et vision du jeu.

À 34 ans, Nyquist débarque au Manitoba avec un contrat d’un an à 3,25 millions de dollars. Ni un cadeau, ni un fardeau. Juste un deal entre deux parties qui se cherchent un second souffle.

Une carrière de métronome… jusqu’aux secousses

Il fut un temps où Nyquist brillait dans le système huilé des Red Wings. Sélectionné en 2008, il a mis quelques saisons à s’imposer, mais une fois lancé, il a vite trouvé sa place dans l’élite. Ce n’était pas un marqueur de 90 points, mais un joueur qu’on voulait sur la glace quand le match se tendait.

Detroit, San Jose, Columbus, Minnesota, Nashville… Nyquist a sillonné la ligue, parfois à contre-courant, souvent avec élégance. Sa saison 2023-2024 l’a vu flirter avec un sommet en carrière, 75 points sous les couleurs des Predators. Le genre de renaissance qui fait lever un sourcil. Puis le trade est tombé, direction le Wild. Et l’élan s’est brisé net.

Un contexte pas franchement propice

La dernière saison n’a pas été tendre avec lui. 28 petits points en 79 matchs. Loin, très loin de ce qu’il avait montré quelques mois plus tôt. Mais qui, franchement, s’est vraiment éclaté offensivement chez les Predators ou les Wild ? À 5 contre 5, ces deux clubs étaient tout simplement aux abois.

Et Nyquist n’est pas un joueur qui crée du chaos ou qui plante à lui seul 40 buts. C’est un facilitateur. Un chef d’orchestre discret. Pour qu’il brille, il faut que la musique suive autour. Ce qui manquait cruellement à Nashville, et encore plus à Minnesota.

À Winnipeg, un cadre plus favorable

Les Jets ne manquent pas de talent. Ce qu’ils cherchent, c’est parfois ce liant, cette capacité à faire respirer le jeu entre deux accélérations de Connor ou une relance de Morrissey.

C’est là que Nyquist peut devenir précieux. Dans les coins, dans les petits périmètres, il garde ce flair pour repérer le bon timing, la bonne passe, le décalage qui casse une ligne. Son intelligence de jeu peut parfaitement compléter la puissance de feu déjà en place.

Et sur le power play, il peut encore servir quelques douceurs aux snipers. On parle d’un joueur qui a fait ses preuves sur la deuxième vague d’avantage numérique partout où il est passé.

Un rôle à définir, une hiérarchie à bousculer

Avec le départ de Mason Appleton, un spot s’est libéré dans le middle six. Nyquist peut le prendre. Facilement. Mais l’équation pourrait vite se compliquer. Car si Nikolaj Ehlers devait lui aussi plier bagage, alors le Suédois ne serait plus une simple pièce d’appoint. Il deviendrait un rouage clé dans l’attaque des Jets.

Et là, attention à ne pas surestimer ce qu’il peut encore offrir sur 82 matchs. Nyquist reste un joueur au corps marqué, au rythme plus lent. Lui donner trop de responsabilités, c’est risquer l’usure.

Un pari mesuré, un joueur à relancer

C’est un deal malin. Le genre de coup que l’on salue si ça clique, et qu’on oublie vite si ça échoue. Winnipeg n’a pas misé gros, mais a peut-être misé juste. Et pour Nyquist, c’est sans doute la dernière occasion d’envoyer un message à toute la ligue : je suis encore là, et je sais encore jouer.

S’il s’intègre, s’il retrouve ses repères, il pourrait bien devenir l’une des belles surprises de la saison. Pas le joueur de l’année, non. Mais celui qu’on ne voit pas venir, et qui change un match par une passe lumineuse.

À condition que les Jets sachent l’utiliser. Et que le feu sacré, chez lui, ne soit pas tout à fait éteint.

Crédit photo : Main Street media of Tennessee 

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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