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Tennis - Venus Williams : "Le plaisir avant tout pour mon comeback"

Tennis – Venus Williams : “Le plaisir avant tout pour mon comeback”

Venus Williams revient. Pas pour la gloire, mais pour le plaisir

Il fait 33 degrés à Washington. Le béton chauffe, les raquettes vibrent, les caméras sont braquées sur un court d’entraînement comme s’il abritait un trésor. Et c’est peut-être le cas. Car ce lundi 21 juillet 2025, Venus Williams revient. Oui, la Venus. À 45 ans. Après 16 mois d’absence. Avec le sourire d’une débutante et la sagesse d’une légende.

Ce n’est pas un comeback pour décrocher un 8e Grand Chelem. Ce n’est pas une dernière danse pour faire la tournée des hommages. C’est un retour pour se faire plaisir. Point.

Jouer pour le kiff, pas pour le palmarès

Dimanche en conférence de presse, la grande sœur de Serena est arrivée détendue. Pas en survêt de conquérante, mais en habits de guerrière apaisée. “D’habitude, je refuse les wildcards… cette fois, j’ai dit pourquoi pas,” a-t-elle lancé en rigolant. À la cool. Pas de tension dans la voix. Juste l’envie.

Après une année de galères physiques, de traitements, de rééducation et de silences, Venus revient sur un court comme on revient à la maison. Et elle ne cherche plus à prouver quoi que ce soit. Pas besoin. Sa carrière parle pour elle. Ce qu’elle veut aujourd’hui, c’est sentir la balle, courir sous le soleil, suer pour le plaisir.

Une passion intacte sous les cicatrices

Est-ce qu’elle est prête à affronter une génération qui joue dix fois plus vite ? Peut-être pas. Est-ce qu’elle s’en fout un peu ? Probablement. Parce que la vraie victoire, pour elle, c’est d’être là. Racket en main. Corps au combat. Cœur branché à l’émotion brute.

“Je suis là pour profiter. Après ce que j’ai traversé, chaque minute sur le court, c’est un cadeau”, a-t-elle dit. Et ça sonne vrai. Il n’y a plus de calculs. Juste du vécu.

C’est rare, ce genre de retour. Pas motivé par les classements. Ni par les sponsors. Ni par la nostalgie. Juste par l’envie de se sentir vivante.

Un défi à deux vitesses

Évidemment, le défi est immense. Venus Williams, c’est une page d’histoire à elle toute seule. 90% du circuit actuel n’était même pas né quand elle claquait déjà des aces à Wimbledon. Revenir aujourd’hui, c’est comme courir un marathon avec un sac à dos rempli de trophées.

Mais elle s’en fout du poids. Elle le porte comme une cape. Pas comme un fardeau.

“Je suis prête”, a-t-elle balancé, calme, droite, le regard franc. Pas comme une punchline. Plutôt comme un mantra.

Une icône qui ne demande rien

Il faut bien le dire : Venus Williams n’a plus rien à gagner. Elle est déjà dans la légende. Par son jeu, par ses titres, par son combat acharné pour l’égalité hommes-femmes, bien avant que ce soit à la mode. Elle a changé le tennis féminin sans jamais hausser la voix. Juste avec de la classe, de la constance, et cette élégance silencieuse qui ne demande ni applaudissements ni statues.

Mais la voir revenir, aujourd’hui, c’est autre chose. C’est un signal. Que la passion ne vieillit pas. Que la compétition peut être douce. Et que parfois, juste se présenter sur le court, c’est déjà une victoire.

Et maintenant ? Peu importe.

Qu’est-ce qu’on attend d’elle cette semaine ? Rien. Et en même temps, tout. Une bonne balle gagnante. Un sourire échangé avec le public. Un moment suspendu, comme seule elle sait les offrir. Ce ne sera peut-être pas long. Ce ne sera sûrement pas parfait. Mais ce sera vrai.

“Je suis curieuse de voir ce que l’avenir me réserve”, a-t-elle soufflé. Nous aussi. Pas pour savoir si elle peut encore battre une top 10. Mais pour voir jusqu’où va sa lumière. Parce que Venus Williams n’a plus besoin de gagner pour être solaire. Elle rayonne juste parce qu’elle est encore là.

Crédit photo : Getty Images

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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