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Wimbledon 2025 : personne ne peut vraiment défier Carlos Alcaraz

Wimbledon 2025 : personne ne peut vraiment défier Carlos Alcaraz

Carlos Alcaraz : le roi du gazon marche sur Wimbledon

Carlos Alcaraz n’est plus un espoir. Il est le présent. Et à Wimbledon, il est plus qu’un favori : il est le roi à détrôner. À 22 ans, l’Espagnol débarque sur le gazon londonien comme un conquérant sur ses terres, deux titres déjà dans la besace, un troisième en ligne de mire. Pas par prétention. Par conviction. Parce qu’il a l’allure, le jeu, le mental, et surtout cette faim qui dévore les champions avant même que le match ne commence.

Sur le Centre Court, sa première victime s’appelle Fabio Fognini. Un vétéran au flair italien, capable d’un coup de génie comme d’un effondrement express. Résultat : cinq sets accrochés, mais une victoire qui dit tout de l’état d’esprit d’Alcaraz. Il veut tout. Il veut plus. Et il ne s’excuse jamais de gagner.

Un rouleau compresseur nommé Carlos

30 victoires pour seulement 3 défaites sur gazon. 90,9 % de réussite sur cette surface si spéciale, si capricieuse. Aucune star du tennis masculin dans l’ère Open n’a fait mieux avec autant de matchs joués. C’est une statistique qui claque comme un ace à 215 km/h sur deuxième balle. Et ce n’est pas un hasard.

Alcaraz a dompté la surface la plus imprévisible du circuit avec une aisance presque insolente. Il lit les faux rebonds, il glisse sans perdre l’équilibre, il monte au filet comme s’il y avait grandi. Il joue comme un vétéran de Wimbledon alors qu’il y a fait ses débuts à peine deux ans. Sauf qu’entre-temps, il a raflé Roland-Garros, l’US Open, et flanqué une défaite légendaire à Djokovic en finale ici même, en 2023. Souviens-toi : cinq sets, cinq heures, et un jeune Espagnol qui ne tremble pas.

19 victoires de suite et un appétit d’ogre

Depuis mars, il écrase tout. Queen’s ? Gagné. Roland-Garros ? Gagné. Rome ? Encore lui. 28 victoires sur ses 29 derniers matchs. Seul accroc : une défaite à Barcelone contre Holger Rune, alors qu’il jouait à moitié blessé. Le genre de contretemps qui aurait freiné beaucoup de joueurs. Pas lui. Il est revenu encore plus fort, encore plus précis.

Et ça se voit. Il joue vite, il pense encore plus vite. Son passing est chirurgical, son coup droit est un marteau-piqueur, son slice est une caresse qui tue. Il prend le jeu, le plie à sa volonté, et repart avec le sourire.

Sinner, Djokovic… et les autres ?

La question que tout le monde se pose : qui peut stopper Alcaraz ? Toni Nadal, dans El Pais, a été clair. Il ne voit personne. Hormis peut-être deux noms : Jannik Sinner, nouveau numéro un mondial, rival désigné, et Novak Djokovic, sept fois vainqueur ici, toujours dangereux malgré une blessure au genou.

Sinner, c’est le parfait contre-pied. Silencieux, méthodique, létal. Mais sur gazon, il n’a pas encore les mêmes références. Djokovic, c’est l’expérience, le mental, la science du jeu. Mais Djokovic n’est pas à 100 %, et Alcaraz l’a déjà battu ici, dans l’arène, en finale.

Les autres ? Ils viennent pour apprendre. Ou pour tomber.

Un champion sûr de lui, jamais arrogant

Ce qui frappe, chez Carlos, au-delà du talent, c’est la lucidité. Il ne joue pas au héros, il ne vend pas du rêve. Il raconte simplement ce qu’il vit : “Je me sens prêt. Je sais que je peux gagner ici, encore. Mais chaque match est une bataille.” Une phrase simple, mais tout est dedans : la confiance, l’humilité, la conscience du travail.

Toni Nadal l’a dit sans détour : “Peu d’adversaires peuvent vraiment l’inquiéter.” Et il a raison. Parce qu’Alcaraz a tout : la défense de Nadal, l’agressivité de Federer, l’instinct de Djokovic… et cette touche personnelle, inimitable, qui mélange fougue et sérénité.

Wimbledon lui tend les bras

L’herbe est encore fraîche. Le tableau, favorable. La forme, olympienne. Carlos Alcaraz n’a pas besoin de miracle. Il a juste besoin de continuer sur sa lancée. À 22 ans, il joue déjà comme s’il voulait marquer l’histoire à chaque tournoi. Et à Wimbledon, il sait qu’il construit sa légende.

Crédit photo : Maven Socials

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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