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Wimbledon : Remaniement de dernière minute dans le staff de Jannik Sinner

Wimbledon : Remaniement de dernière minute dans le staff de Jannik Sinner

Jannik Sinner change tout à la veille de Wimbledon : Andy Roddick surpris

Le timing est fou. À quelques jours de fouler le gazon sacré de Wimbledon en tant que numéro 1 mondial, Jannik Sinner a fait sauter deux pièces maîtresses de son équipe. Marco Panichi (préparateur physique) et Ulises Badio (kiné), deux anciens lieutenants de Djokovic, virés sans détour. Une annonce qui a pris tout le circuit à contre-pied, et qui a fait réagir… Andy Roddick, évidemment.

Sur son podcast Served, l’ex-champion américain n’a pas mâché ses mots. Et franchement, qui l’attendait à dire autre chose ?

Une manœuvre qui interroge

Ça s’est passé en coulisses, mais la détonation a résonné jusqu’aux allées de l’All England Club. Panichi et Badio, qui avaient intégré la team Sinner à l’automne dernier, n’auront même pas tenu une saison complète. Leur pedigree était pourtant solide : des années aux côtés de Djokovic, une science de l’optimisation du corps, de la récup, de l’explosivité.

Mais visiblement, quelque chose a coincé. Et ce n’est pas la première fois. En mars dernier, Sinner avait déjà remercié Umberto Ferrara et Giacomo Naldi, ses anciens collaborateurs, après un double contrôle antidopage raté dont l’entourage avait été jugé partiellement responsable.

Autrement dit : ça bouge dans les coulisses, et pas qu’un peu.

Roddick : “C’est vraiment étrange”

Interrogé par le journaliste Jon Wertheim, Andy Roddick n’a pas tourné autour du pot. Avec sa franchise habituelle, il a lâché :

“C’est vraiment une chose étrange à faire, oui. Surtout dans un contexte plus large. C’est un geste personnel intéressant quand vous essayez de gagner votre premier Wimbledon.”

Traduction : virer ton staff à quelques encablures du tournoi le plus mythique du circuit, c’est osé. Trop osé ? Peut-être. Même pour un prodige. Même pour le boss du classement ATP.

Objectif : verdure et sacre

Dans les faits, Sinner débarque à Londres en favori. Gagnant de l’Open d’Australie, finaliste à Roland-Garros, plus solide que jamais. Le regard aiguisé, le revers toujours chirurgical, la gestion des temps faibles en progrès.

Mais Wimbledon, c’est une autre histoire. Une ambiance, une exigence. Un gazon qui ne pardonne pas les hésitations ni les révolutions de dernière minute. Et avec ce remaniement express, la pression monte d’un cran.

Premier test ? Un duel 100% italien face à Luca Nardi, 94e mondial, un jeune fougueux qui n’a rien à perdre. Sinner, lui, a tout à défendre : son trône, sa légitimité, et cette impression qu’il contrôle enfin son destin.

Pourquoi maintenant ?

La vraie question, celle que tout le monde se pose dans les vestiaires et sur les plateaux : pourquoi changer une équipe qui gagne ? Peut-être un désaccord d’approche. Une incompatibilité dans la méthode. Ou, plus simplement, l’obsession du détail.

Sinner, à 23 ans, donne l’image d’un perfectionniste total. Le genre à ne pas tolérer la moindre dissonance dans la machine. Si quelque chose cloche, on ajuste. Même si ça veut dire chambouler son cercle à trois jours d’un Grand Chelem.

Jannik Sinner, chef de sa propre révolution

Une chose est sûre : ce choix est celui d’un joueur qui assume. Qui veut tout contrôler. Et qui refuse de laisser son destin entre les mains d’une équipe, aussi prestigieuse soit-elle.

C’est risqué, oui. Mais c’est cohérent avec la trajectoire d’un garçon qui, depuis deux ans, coche les cases une à une. Constamment en progression. Toujours dans l’intention de grandir.

Alors, est-ce que ce séisme interne freinera sa course vers un premier Wimbledon ? Ou est-ce que Sinner nous prépare un nouveau chef-d’œuvre, à sa manière : froid, précis, implacable ?


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