Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…
Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé)
WNBA : Le All-Star Game sans Caitlin Clark ?

WNBA : Le All-Star Game sans Caitlin Clark ?

Les défis s’accumulent pour Caitlin Clark

Caitlin Clark enchaîne les coups durs. Et cette fois, c’est son corps qui semble dire stop.

À une minute de la fin d’un match maîtrisé par le Fever, l’arrière star a pris un rebond défensif, lancé une transition éclair terminée par une passe décisive pour Kelsey Mitchell… puis a levé la main. Gênée à l’aine, visiblement contrariée, Clark a quitté le parquet sans un mot, remplacée par Sydney Colson sous les regards inquiets du banc.

Encore un pépin. Encore une incertitude.

All-Star, mais pour combien de temps ?

Ironie cruelle du timing : le All-Star Game est dans moins de 72 heures, et Caitlin devait en être la tête d’affiche. Capitaine désignée. Star locale à Indianapolis. Et participante très attendue du concours à trois points. Autant dire que la WNBA avait misé gros sur elle. Mais tout est désormais remis en question.

Selon le staff, l’arrière ressent une gêne musculaire et sera réévaluée dans les prochaines heures. Et si les nouvelles ne sont pas rassurantes, ce break pourrait aussi tomber à point. Depuis son retour face aux Valkyries, Clark traîne la patte. Moins vive, moins tranchante, moins elle-même.

12,5 points de moyenne. 30% au tir. 23% derrière l’arc. C’est loin des standards habituels de celle qui a électrisé le basket universitaire l’an passé.

Et pourtant, Caitlin garde le cap. « Je retrouve peu à peu mes sensations », a-t-elle confié après la rencontre. « Je sais que je peux mieux faire. Mais je continue à bosser, et surtout à impliquer mes coéquipières. »

Indiana avance, avec ou sans elle

Heureusement pour le Fever, la vie sans Clark n’est pas forcément un naufrage.

Quatre victoires, cinq défaites sans elle cette saison. Pas brillant, mais loin de la catastrophe annoncée. Le collectif a appris à vivre sans son phare. Mitchell a pris le lead au scoring. Aari McDonald, arrivée discrètement en cours d’année, commence à s’imposer comme une rotation crédible. Et l’équipe affiche une vraie résilience.

L’entraîneuse Stephanie White garde une ligne claire : pas de précipitation. « On évaluera Caitlin au jour le jour. Le prochain match contre le Liberty est important, mais pas plus que sa santé. »

En clair : si elle n’est pas prête, elle ne jouera pas.

Une victoire qui dit beaucoup

Malgré les pépins, malgré l’incertitude, Indiana a envoyé un signal fort cette semaine. En explosant les Aces 81-56, le Fever a mis fin à 16 défaites d’affilée contre Las Vegas, rien que ça. Et le plus impressionnant ? La manière. Défense intense, circulation fluide, implication collective à tous les étages.

Oui, Caitlin Clark est essentielle. Mais non, cette équipe n’est pas qu’un one-woman show.

Et c’est peut-être la meilleure nouvelle pour Indiana.

Crédit photo : David Butler II-Imagn Images

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *