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Michael Jordan Still Haunted by Bulls’ Breakup After Sixth Title: ‘We Could’ve Won Seven’

Michael Jordan hanté par la séparation des Bulls après le sixième titre : “On aurait pu en gagner 7”

Michael Jordan, hanté par un dernier chapitre jamais écrit

Il a tout gagné, ou presque. Six titres NBA, six trophées de MVP des Finales, une réputation forgée à coups d’exploits. Pourtant, des années après son dernier tir sous le maillot des Bulls, Michael Jordan ne semble pas avoir tourné la page. Une question le ronge encore : et si l’histoire ne s’était pas arrêtée là ?

Un crépuscule annoncé trop tôt

À l’été 1997, alors que Chicago s’apprête à disputer une nouvelle saison, les signaux d’alerte sont déjà là. En coulisses, Jerry Krause, le directeur général, glisse que Phil Jackson ne sera pas prolongé, peu importe les résultats. Une bombe à retardement. Jordan, fidèle à son coach, comprend aussitôt : s’il s’agit de la fin de Jackson, ce sera aussi la sienne. L’équipe, qui règne sur la ligue depuis des années, entre en scène en sachant que cette saison sera leur dernière danse.

Et quelle danse. Les Bulls bouclent l’exercice 1997-98 avec une nouvelle bague, obtenue au terme d’une série tendue contre le Jazz de Karl Malone. Sixième titre, second triplé. La légende est écrite. Et pourtant, une fois le trophée soulevé, tout s’effondre. Jackson s’en va. Jordan raccroche. Pippen est envoyé à Houston. Rodman quitte le navire. Ce collectif mythique se disloque en quelques semaines, sans jamais avoir eu droit à un dernier défi ensemble.

Une rage de vaincre impossible à éteindre

Michael Jordan ne jouait pas seulement pour gagner. Il vivait pour ça. Son parcours en NBA, marqué par une moyenne de 30,1 points par match — la plus élevée de l’histoire —, parle de lui-même. Mais au-delà des chiffres, c’est son état d’esprit qui frappe encore les esprits. Une soif de victoire presque obsessionnelle, parfois brutale.

Dans les vestiaires, à l’entraînement, il n’était pas toujours tendre. Steve Kerr s’en souvient encore. Will Perdue aussi. Jordan testait tout le monde, provoquait, poussait, cognait même parfois. Mais jamais sans raison. “Je ne demandais rien que je n’étais pas prêt à faire moi-même”, expliquait-il dans le documentaire The Last Dance. Il voulait s’assurer que chacun puisse encaisser la pression des grandes soirées. Pas par cruauté. Par exigence.

Un moment qui serre encore la gorge

Lorsque Jordan évoque cette époque face caméra, quelque chose se brise. Sa voix devient plus faible. Il s’interrompt. Demande une pause. Ce n’est pas du cinéma. C’est la vérité d’un homme qui, malgré tous les titres, vit encore avec le goût amer de l’inachevé.

“Je suis convaincu qu’on avait encore une saison en nous,” lâche-t-il. “Peut-être qu’on n’aurait pas gagné. Mais ne pas avoir eu l’opportunité d’essayer… c’est ça qui me dérange.”

Une fin qui laisse un vide

Avec le recul, la dissolution des Bulls reste l’un des grands mystères de l’histoire du sport. Pourquoi avoir mis un terme à une dynastie qui dominait encore ? La question reste sans réponse claire. Mais ce qui est certain, c’est que ce choix a laissé des traces. Chez les fans, mais surtout chez Jordan.

Son héritage ne repose pas uniquement sur des statistiques ou des trophées. Il s’incarne dans son impact, dans l’énergie qu’il a transmise à ceux qui ont grandi en le regardant, dans l’exemple d’un compétiteur qui refusait de perdre, même à l’entraînement. Et aussi, peut-être, dans ce regret discret qui rend sa légende plus humaine encore.

Source : Hoopswire

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