Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…
Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé)
Salah a commencé à rêver du Ballon d'Or à son arrivée à Liverpool.

« Salah a commencé à rêver du Ballon d’Or dès son arrivée à Liverpool »

Mohamed Salah, l’Élu d’Anfield en quête de lumière dorée

Depuis sept ans, il fend l’air d’Anfield comme une lame affûtée. Un crochet, une accélération, un filet qui tremble et un Kop qui rugit. Mohamed Salah n’est plus un simple joueur de football. Il est une institution. Un roi sans couronne d’or. Et c’est bien là que le bât blesse.

Chaque saison, l’Égyptien gratte un peu plus la porte du Panthéon. Mais cette année, il ne frappe plus. Il défonce. Statistiques affolantes, trophées en main, reconnaissance unanime : 2025 pourrait être son heure. Celle du Ballon d’Or. Enfin.

Une saison d’exception sous un nouveau règne

On annonçait une transition à Liverpool avec l’arrivée d’Arne Slot. On a eu une révolution tranquille… mais redoutablement efficace. Salah a pris le virage comme un vétéran au volant d’une Formule 1. Résultat ? 34 buts, 23 passes décisives, 52 matchs au compteur. Une machine.

Il ne s’est pas contenté d’empiler les chiffres. Il a porté les siens, les a guidés jusqu’au sommet. Liverpool champion pour la deuxième fois en cinq ans. Et Salah, au centre du tableau, a égalé un record insensé : 47 contributions décisives en Premier League, le plus haut total jamais atteint. Difficile de faire plus clair : il est l’âme offensive de cette équipe.

Le palmarès qui parle pour lui

À 33 ans, Salah est censé ralentir. Lui, il accélère. Nouveau Joueur de la saison en Premier League, pour la deuxième fois, comme un certain Henry. Quatrième Soulier d’or, égalant… Henry encore. La légende française a de la compagnie.

Il n’y a pas que les trophées, il y a le respect. Celui des pairs, des fans, des observateurs. Il est devenu un repère dans l’univers instable du football de haut niveau. Le genre de joueur que les jeunes imitent et que les vieux admirent. Un modèle. Une référence. Un capitaine d’un autre genre.

L’Égypte dans le viseur, toujours

Malgré tout ça, Salah n’a jamais fait mieux que cinquième au Ballon d’Or. Une anomalie, diront certains. Une injustice, diront d’autres. Lui, il continue d’avancer. Silencieux, mais affamé.

Il y pense, évidemment. Il ne le cache plus. « Je veux juste le gagner pour mon peuple », confiait-il à France Football. Ce n’est pas qu’un trophée pour lui. C’est un symbole. Un hommage à ses racines, à son Égypte, à tous les gamins qui tapent dans un ballon pieds nus sur le bitume brûlant d’un quartier poussiéreux du Caire.

Une trajectoire hors norme

Salah n’a pas toujours rêvé du Ballon d’Or. Ce rêve-là est né sur le tard. « Quand j’étais jeune, je ne pensais pas au Ballon d’Or. C’est Ramy Abbas, mon agent, qui m’a ouvert les yeux. À Rome, j’y croyais à peine. À Liverpool, j’ai commencé à voir que c’était possible. »

C’est toute la beauté de son parcours. Rien ne lui a été donné. Il a tout construit, morceau par morceau, dans l’ombre des géants. Il a transformé ses limites en forces, son humilité en moteur. Il est devenu Salah. Pas un clone. Pas un produit. Une œuvre brute, façonnée à la sueur.

Et maintenant ?

Il sait que rien n’est garanti. Il sait aussi que son temps est compté. Mais il regarde l’avenir avec la même détermination qu’il met dans ses frappes croisées. « Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? La saison prochaine sera dingue. Titre à défendre, Ligue des Champions, CAN, Coupe du Monde… »

Le programme est lourd. Mais Salah n’a jamais reculé devant l’adversité. Il l’a toujours regardée dans les yeux.

Depuis Michael Owen en 2001, aucun Red n’a soulevé le Ballon d’Or. Et pourtant, Salah coche toutes les cases. Deux saisons à plus de 40 contributions offensives. Une longévité qui force le respect. Une influence sans égale. Un palmarès béton.

Et surtout, un moteur bien plus puissant qu’un simple ego. Un peuple entier derrière lui. Un rêve collectif.

Alors cette année, le Ballon d’Or peut continuer à faire la fine bouche. Mais une chose est sûre : Mohamed Salah ne court plus après le trophée. Il le regarde droit dans les yeux, et lui dit : « Je suis prêt. »

Source : SoccerNews

En Savoir Plus


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *