Le règne du Thunder commence : Shai, champion et légende en devenir
Dans les entrailles de la Paycom Arena, les confettis n’avaient pas encore fini de tomber que Shai Gilgeous-Alexander levait les bras au ciel, MVP des Finales dans une saison qui restera à jamais dans les livres d’histoire. Le Thunder, ce groupe de jeunes loups souvent jugés trop tendres pour le sommet, vient de décrocher le premier titre de son histoire. Une victoire gravée au fer rouge, qui consacre une saison exceptionnelle et, surtout, un homme.
Shai dans la légende
Il est canadien, élégant balle en main, glacial dans les moments chauds, et désormais, champion NBA. À 26 ans, Shai rejoint un cercle ultra-fermé : celui des joueurs ayant remporté le titre, le MVP de la saison régulière et celui des Finales… la même année. Les noms qui l’y précèdent ? Kareem. Jordan. LeBron. Rien que ça.
“C’est irréel. J’ai grandi en rêvant de ce moment, mais là… c’est mieux encore”, souffle-t-il au micro, la voix tremblante. Cette saison, c’était son chef-d’œuvre. Et le monde l’a vu en direct.
Haliburton, l’autre histoire
Mais toute finale a sa part d’ombre. Celle-ci porte le visage de Tyrese Haliburton. Le meneur des Pacers, héros de tout un État, s’est effondré dès le deuxième quart-temps. Genou en vrac, regards en larmes. Impossible pour lui de continuer.
“La compétition n’est pas toujours juste. Je ne peux même pas imaginer ce qu’il ressent”, a lâché Shai, sincèrement touché. Parce que les grands champions ne gagnent pas seulement avec des tirs clutch. Ils gagnent aussi avec du cœur.
Un thriller sur fond de blessures
Haliburton, donc. Mais aussi Tatum. Dame. Embiid. Durant. Anthony Davis. Cette saison, la NBA a ressemblé à une infirmerie géante. De quoi relancer les débats sur le calendrier, la charge mentale, les back-to-backs assassins. “Ça gâche la fête, parfois”, a tweeté un fan. Et difficile de le contredire.
OKC, un titre et des promesses
Pourtant, il ne faut rien enlever à ce Thunder. Cette équipe a grandi dans l’ombre, peaufiné ses gammes, empilé les choix de draft comme des jetons de poker. Et quand l’instant est venu, elle n’a pas tremblé.
Josh Giddey ? Décisif. JDub ? Vital. Holmgren ? Mûr avant l’heure. Et derrière, un collectif qui tourne comme une montre suisse. Si certains rêvaient de dynastie à Boston ou Milwaukee, peut-être qu’elle commence ici, dans l’Oklahoma.
Le monde du basket en feu
Sur les réseaux, c’est l’ébullition. Emiliano Carchia partage la joie débordante de Shai, tandis qu’Eurohoops souligne l’ironie tragique d’une saison marquée par les blessures. Mais au milieu du bruit, une certitude : cette victoire est authentique. Et méritée.
L’avenir s’annonce orageux pour la NBA
Pas au sens sombre. Plutôt au sens du tonnerre. Parce qu’avec un groupe aussi jeune, une superstar au sommet et des bases solides, le Thunder peut viser haut. Très haut. Ce titre n’est pas une fin : c’est peut-être le début d’une ère. Et dans cette ère, Shai n’est plus seulement un All-Star. Il est une icône. Une référence. Un modèle.
Oklahoma City Thunder : champions NBA 2025. Voilà une phrase qu’on va entendre encore longtemps.
Source : HoopsHype
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