Trevor Zegras : le magicien quitte Anaheim pour rallumer la flamme à Philadelphie
Trevor Zegras n’est plus un Duck. Et pour beaucoup à Anaheim, ça fait l’effet d’un électrochoc. Lundi matin, la nouvelle est tombée comme un palet en pleine lucarne : le joyau californien prend la direction de Philadelphie. En échange ? Ryan Poehling, un choix de 2e tour en 2025 (via Columbus), et un 4e tour en 2026. Peu de glamour, beaucoup de signaux.
Ce transfert met fin à un long feuilleton. Zegras, au cœur des rumeurs depuis des mois, quitte la Californie sur un goût d’inachevé.
Un divorce annoncé
Entre Zegras et les Ducks, le courant ne passait plus. Des négos de contrat tendues, une saison minée par les blessures, des doutes sur son rôle – ailier ou centre ? – et un coach (Greg Cronin) qui voulait le transformer en bulldog défensif… tout pointait vers un départ.
En coulisses, Pat Verbeek, le GM d’Anaheim, préparait le terrain. Le contrat bridge à 5,75 millions la saison sur trois ans, signé à reculons, sonnait déjà comme une pause avant le clap de fin.
Les Flyers misent gros sur le génie
Côté Philly, on ne se cache pas : Zegras est une prise de choix. À 23 ans, l’ancien 9e choix du repêchage 2019 n’a pas encore atteint son plafond. Deux saisons à 60 points, une créativité rare, des highlights qui font le tour des réseaux… mais aussi des blessures, des revirements et une implication défensive parfois questionnée.
Pas grave. Les Flyers parient sur le talent brut. Sous Rick Tocchet, Zegras pourrait bien trouver ce qu’il a toujours cherché : une structure, une responsabilité claire, et la liberté d’être lui-même. Magicien, provocateur, passeur fou. L’électricité incarnée.
Un goût d’amertume à Anaheim
En 268 matchs avec les Ducks, Zegras a offert des moments spectaculaires, des buts improbables, des Michigan goals en prime time. Mais jamais les résultats collectifs. L’équipe reste engluée dans sa reconstruction.
Avec ce trade, Anaheim récupère de la flexibilité et des munitions. Poehling est un centre honnête, les choix de draft sont précieux. Mais perdre une figure médiatique et populaire comme Zegras, c’est aussi dire adieu à une partie de son identité. Et peut-être, à une partie de son aura.
Philadelphie, la scène parfaite ?
Le décor est planté. Une ville exigeante, une fanbase volcanique, une franchise en quête de spectacle et de renouveau. Zegras, c’est du feu dans la poudre. À lui maintenant de prouver qu’il peut enflammer la ligue sans se brûler les ailes.
Une chose est sûre : ce trade va faire parler. Et la prochaine fois que les Ducks affronteront les Flyers, tout le monde regardera le #11. Parce que Trevor Zegras ne passe jamais inaperçu.
Source : NHL Rumors
Lire l’article original
Laisser un commentaire