Grant Nelson : un talent brut qui intrigue les scouts NBA
À l’approche de la draft, le nom de Grant Nelson circule avec insistance dans les discussions des recruteurs. L’intérieur d’Alabama (2,13 m, 103 kg) affiche un profil rare : athlétique, explosif, imprévisible. Un joueur qui sort du lot.
Un potentiel athlétique hors normes
Le premier atout de Nelson saute aux yeux : sa détente et son explosivité. Capable de s’envoler au-dessus du cercle, il multiplie les dunks violents et les contres spectaculaires. Sa mobilité, impressionnante pour sa taille, lui permet de porter la balle, de partir en dribble ou de lancer la transition lui-même.
À Alabama, il a brillé dans les systèmes dynamiques : dribble handoffs, pick-and-pops, lectures inversées. Son jeu de pieds, sa coordination et sa capacité à finir malgré le contact (68,6 % près du cercle) font de lui une menace constante, surtout en mouvement.
Des lacunes qui freinent son plafond
Mais tout n’est pas parfait. Nelson est encore un tweener défensif : trop lent latéralement pour suivre les ailiers, pas assez dissuasif pour protéger l’arceau comme un vrai pivot. Il a aussi tendance à commettre des fautes, souvent mal placé ou en retard sur les aides.
Autre bémol : son tir extérieur reste très inconstant (27 % à trois points sur deux saisons). Le geste manque de fluidité, le rythme est bancal, avec une fâcheuse tendance à se pencher vers l’avant. Son jeu reste aussi très prévisible, car il s’appuie quasi exclusivement sur sa main droite.
Enfin, en création, ses lectures sont encore limitées. Les pertes de balle sont fréquentes, et sa vision du jeu en demi-terrain laisse à désirer.
Quel avenir en NBA ?
Le rôle de Nelson en NBA dépendra de sa capacité à progresser sur ses points faibles. Pour l’instant, son physique encore léger et son manque de polyvalence défensive le cantonnent à un rôle de complément. Mais il a des atouts : sa réussite aux lancers (81 %) suggère une marge de progression au tir, et son moteur, son énergie, son profil atypique peuvent séduire une franchise prête à miser sur un projet.
Grant Nelson, c’est un pari : brut, fascinant, mais à polir. Dans le bon système, avec du temps et du développement, il pourrait devenir bien plus qu’un simple phénomène athlétique.
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