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Rasmus Andersson : Le Compte à rebours a-t-il commencé pour le défenseur des Flames ?

Rasmus Andersson : Le Compte à rebours a-t-il commencé pour le défenseur des Flames ?

Rasmus Andersson et les Flames : la fin d’une époque ?

Au cœur d’une intersaison pas mal chamboulée, les Flames de Calgary vont devoir faire un choix important : que faire de Rasmus Andersson, le pilier défensif de Calgary ? À l’approche du 1er juillet 2025, date à laquelle il pourrait devenir joueur autonome sans compensation (UFA), le défenseur suédois semble plus proche que jamais de la sortie. Et ses propos récents vont dans ce sens-là.

Une conférence de presse, un sourire… et un adieu ?

Lors de son dernier passage devant les médias, Andersson est apparu détendu, presque en mode “au revoir”. Il a plaisanté avec Salim Valji à propos d’un tweet sur son contrat, mais derrière le ton léger, il y avait une certaine mélancolie dans ses mots — une lucidité aussi. « Il n’y a qu’un nombre limité de minutes pour un défenseur droitier », a-t-il lâché, une phrase lourde de sens. Car à Calgary, la relève frappe déjà à la porte… et elle s’appelle Zayne Parekh.

Parekh, le nouveau visage de la défense

À 18 ans, Zayne Parekh incarne le futur de la franchise. Doté d’un QI hockey hors normes et d’une aisance offensive rare chez un jeune défenseur, il est perçu en interne comme le quarterback idéal de l’avantage numérique — un rôle que Andersson n’a jamais vraiment verrouillé malgré ses efforts. Le message semble clair : l’ère Parekh commence, et celle d’Andersson pourrait bien se refermer en silence.

Entre loyauté et logique salariale

À 27 ans, Andersson entame ce que plusieurs considèrent comme le pic d’un défenseur NHL. Il pourrait logiquement viser un contrat long et lucratif. Problème : les Flames ne sont plus dans la même logique qu’à l’époque des signatures de vétérans comme Nazem Kadri. L’heure est à la prudence, à la gestion fine du plafond salarial, à la reconstruction mesurée. Et dans cette équation, un vétéran à gros contrat sans réelle place sur le top power play… ça pèse lourd.

Un dernier match à la maison ?

Quand un journaliste lui a demandé s’il avait pensé que son dernier match à domicile cette saison pourrait être son dernier sous les couleurs des Flames, Andersson n’a pas fui la question. Il a hoché la tête. Oui, il y a pensé. Les joueurs, même les plus expérimentés, ne sont pas insensibles à la rumeur. Et ce type de déclaration, venant d’un joueur aussi loyal, résonne comme un avertissement émotif pour les partisans.

Un avenir suspendu

Ce qui se joue à Calgary cet été va bien au-delà d’un simple dossier contractuel. C’est le symbole d’un virage générationnel. Rasmus Andersson, avec son casque toujours un peu trop haut et son regard lucide, pourrait être le dernier vestige d’une époque où Calgary rêvait encore de Coupes Stanley dans un avenir immédiat. Aujourd’hui, on regarde plus loin. Et parfois, cela signifie dire au revoir à ceux qui ont tant donné.


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