Les Ducks d’Anaheim : 36 millions de raisons de rêver plus grand
Avec l’échange retentissant de Trevor Zegras aux Flyers de Philadelphie, Pat Verbeek vient de poser une pièce maîtresse sur l’échiquier de l’intersaison. Le DG des Ducks d’Anaheim se retrouve avec une enveloppe de 36 millions de dollars en espace salarial, une aubaine dans une NHL où la flexibilité cap est devenue une arme aussi redoutable que le talent sur glace.
Kreider en mentor : l’effet immédiat
Premier signe du virage stratégique des Ducks : l’arrivée de Chris Kreider. L’ancien leader des Rangers n’est pas là pour faire du tourisme en Californie. Il amène avec lui 11 saisons d’expérience, une présence imposante dans l’enclave et un instinct de buteur qui manque cruellement à cette jeune équipe. Sur le jeu de puissance, Kreider est une menace permanente devant le filet — exactement ce que les Ducks n’avaient pas l’an dernier.
Verbeek l’a compris : la jeunesse a besoin d’un cadre. Et Kreider, encore productif, est un choix aussi pragmatique qu’intelligent pour guider les McTavish, Carlsson et autres Zellweger.
Jeunesse montante, salaires en hausse
Parlons-en, de cette jeunesse. Mason McTavish, déjà pilier du top six à 21 ans. Leo Carlsson, première ligne en devenir. Et Lukas Dostal, qui s’est imposé comme l’un des jeunes gardiens les plus intrigants de l’Ouest. Ces trois-là incarnent le futur des Ducks, mais ce futur coûtera cher — à commencer par leurs prochains contrats.
L’espace salarial disponible aujourd’hui devra donc aussi anticiper les hausses de demain. Mais à court terme ? Anaheim a de quoi s’offrir un gros coup.
Marner ? Et pourquoi pas ?
Les rumeurs Mitch Marner sont bien réelles. Anaheim serait en bonne position pour accueillir une star offensive frustrée à Toronto, en quête d’un renouveau. Le risque ? Évident. Mais avec un noyau jeune, un marché secondaire moins oppressant, et de la place pour un contrat massif, Anaheim peut séduire.
Verbeek pourrait aussi viser plus large : un défenseur droitier top 4, un centre de deuxième trio, ou même un gardien vétéran pour épauler Dostal. Bref : la marge de manœuvre est réelle. L’ambition devra l’être aussi.
Un marché sous-estimé, des attentes grandissantes
Bruce Boudreau le disait encore récemment : « Anaheim est un joyau caché. Superbe climat, superbes installations, et moins de pression que dans les marchés canadiens. » Pour un vétéran cherchant stabilité, ou une star fatiguée du tumulte médiatique, les Ducks ont des arguments uniques.
Mais après sept saisons sans séries, la patience commence à s’éroder. Le moment est venu pour Verbeek de transformer les promesses en résultats.
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