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Brandon Gorzynski : Le phénomène à surveiller pour le repêchage NHL 2025

Brandon Gorzynski : Le phénomène à surveiller pour la Draft NHL 2025

Brandon Gorzynski : l’ailier qui monte (en douce) chez les Hitmen

Il y a des prospects qui arrivent dans la lumière avec un projecteur sur le casque. Et puis il y a ceux qui avancent à l’ombre, en silence, le regard vissé sur la glace et les épaules prêtes à encaisser. Brandon Gorzynski appartient à la deuxième catégorie. Pas flashy. Pas le plus attendu. Mais diablement efficace.

À Calgary, on commence sérieusement à se pencher sur le cas de ce grand bonhomme d’Arizona, 6 pieds 2, toujours le patin planté là où ça frotte, là où ça pique. Un ailier gauche qui aime les zones sales, qui aime le contact, qui aime… marquer. Simple.

Un moteur au charbon

À seulement 18 ans, Gorzynski ne donne pas dans le hockey champagne. Lui, c’est plutôt le joueur de série noire. Celui que tu détestes affronter parce qu’il ne lâche rien. Son jeu n’a rien de romantique : il fonce, il percute, il récupère. Il n’a pas le style d’un artiste, mais celui d’un artisan qui bosse chaque présence comme si sa carrière en dépendait.

Le flair du buteur ? Il commence à l’avoir. La saison dernière, il tournait à peine à 4 petits filets en 42 matchs. Cette année ? 17 buts, 42 points, et un vrai rôle dans l’attaque des Hitmen. Et en playoffs, il n’a pas tremblé : 4 buts, 8 points en 11 matchs. Pas mal pour un gamin qu’on classait à peine 50e chez les patineurs nord-américains par le NHL Central Scouting.

Pas une star, mais un poison

Brandon, c’est le genre de joueur qui te pourrit un powerplay adverse en deux enjambées. Il lit bien le jeu, coupe les lignes de passe, et te balance deux-trois mises en échec pour la route. Il est de ces gars qu’on sous-estime parce qu’ils ne font pas de highlights… mais qui changent la dynamique d’un match.

C’est simple : les Hitmen l’utilisent dans toutes les situations. À 5 contre 5, en désavantage numérique, parfois même en fin de match pour protéger l’avance. Il n’a pas le nom qui claque dans les mock drafts, mais il commence à se tailler une réputation. Celle d’un gars fiable, solide, combatif. Un profil qui plaît aux scouts qui cherchent de la sueur avant de chercher du style.

Devant le filet, comme à la maison

C’est là qu’il fait mal. Devant la cage. Là où les défenseurs grognent, où les rebonds tombent, et où les matchs se gagnent. Gorzynski, lui, adore ça. Il a cette science du placement qui ne s’apprend pas dans un drill. Il sent le jeu. Il coupe dans l’enclave, prend les coups, reste debout. Et quand le puck traîne, il est souvent le premier dessus.

Et attention, son tir est vicieux. Pas forcément le plus lourd, mais rapide, précis, et surtout imprévisible. Les gardiens n’ont pas le temps de lire la libération que la rondelle est déjà dans le coin du filet.

Encore brut, mais ça travaille

Évidemment, tout n’est pas parfait. Son sens du timing sur certaines transitions laisse encore à désirer. Parfois, il force le jeu. Il a une moyenne de 4,9 pertes de palet par match, ce qui pique un peu à ce niveau. Sa vision dans le trafic est bonne, mais il manque encore cette touche d’instinct de passeur pour devenir un vrai playmaker.

Mais soyons clairs : il progresse vite. Très vite. Et avec le départ de Carson Wetsch, une place en top 6 s’ouvre comme une porte d’ascenseur. Brandon est prêt à la prendre. À s’y installer. À montrer qu’il n’est pas juste un bon soldat, mais peut-être bien une pièce maîtresse.

Un profil NHL-compatible ?

Les General Managers aiment les paris sûrs. Gorzynski, c’est le genre de pick qui ne fait pas la une, mais qui peut faire le boulot dans deux ou trois ans. Un gars que tu retrouves en troisième ligne dans un match de séries NHL et tu te dis : “Ah ouais, il est là lui… et il dérange encore.”

Il a l’éthique. Il a le physique. Il a le moteur. Avec un peu plus de polish offensif, il pourrait très vite sortir du rang. Et devenir ce que chaque franchise cherche désespérément : un power forward moderne, capable de jouer dur, propre et utile.

Restez attentifs

Brandon Gorzynski ne fait pas de bruit. Mais il fait son chemin. Un chemin cabossé, rugueux, à son image. S’il continue sur cette pente ascendante, s’il affine encore son jeu offensif, il pourrait bien surprendre plus d’un recruteur dans les mois à venir.

Il ne sera peut-être jamais une superstar. Mais dans un monde où le hockey est de plus en plus rapide, physique et stratégique, il a toutes les cartes pour s’installer. Et imposer sa patte, un shift à la fois.


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