Novak Djokovic, le mal-aimé du tennis ?
Il a tout gagné, ou presque. Il a défié les plus grands, dominé une génération entière, battu tous les records. Et pourtant, Novak Djokovic peine encore à obtenir ce que Federer ou Nadal ont toujours eu sans forcer : l’amour du public.
À croire qu’on ne lui pardonne rien. Pas même l’excellence.
Zverev monte au filet pour défendre son rival
Alexander Zverev, actuel numéro 3 mondial, a récemment pris la parole pour défendre celui qu’il considère comme « l’un des gars les plus droits » du circuit. À Londres, en marge d’un événement Adidas, il a balayé d’un revers les critiques persistantes qui visent le Serbe depuis des années.
“Ce que Novak subit depuis le début de sa carrière, c’est injuste. Il donne des conseils à tout le monde, même à ceux qu’il pourrait retrouver en finale une semaine plus tard. Combien feraient ça ?”
Le respect, il l’a. Mais pas partout
Dans les vestiaires, Djokovic inspire. Il écoute, conseille, partage. Sur le court, c’est une autre histoire. Les huées, il les connaît. À New York. À Paris. Même à Melbourne, son jardin. En janvier, il a dû abandonner face à Zverev, blessé à la jambe après un set. Et encore, certains l’ont accusé de fuir.
Zverev n’en revient pas :
“Il a gagné l’Open d’Australie dix fois. Si lui dit qu’il ne peut pas continuer, c’est qu’il est vraiment à bout. C’est pas un gars qui fait semblant.”
Une autre facette, méconnue
Plus tôt dans la semaine, Zverev s’est entraîné avec Djokovic. Ce dernier n’a pas hésité à l’aider, à le conseiller sur ses placements, son service. “Il aurait pu garder ses petits secrets pour lui. Mais il est comme ça, Novak. Généreux.”
Un champion pas comme les autres
Peut-être que le problème est là. Djokovic est venu briser la fête des fans de Roger, puis de Rafa. Il est devenu l’invité gênant, celui qui s’impose sans chercher à plaire.
“Mais franchement, c’est un mec bien”, lâche Zverev. “On ne peut pas lui reprocher d’avoir été trop fort, trop longtemps.”
Il est peut-être temps d’arrêter de chercher à le comparer, et simplement, de le reconnaître. Novak Djokovic est une légende. Qu’on l’aime ou pas.
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