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Mpetshi Perricard après sa défaite à Wimbledon : « Pas assez de rythme, même moi je m’endors devant mes matchs ! »

Wimbledon : Mpetshi Perricard s’incline face à Taylor Fritz et ironise – « Regarder mes matchs ? Un film au ralenti ! »

Mpetshi Perricard frôle l’exploit, Fritz s’en sort de justesse à Wimbledon

Il y avait de la tension, de la sueur et un soupçon de drame sur les pelouses de Wimbledon. Giovanni Mpetshi Perricard, 20 ans, a bien failli signer l’un des coups de ce premier tour, avant de céder face à Taylor Fritz au terme d’un bras de fer irrespirable. Deux sets d’avance, un tie-break à portée dans le quatrième, une balle de match en ligne de mire… et puis le match lui a échappé. Score final : 6-7(6), 6-7(8), 6-4, 7-6(6), 6-4. Cruel.

Le Français avait pourtant dégainé son jeu à hauts risques, celui qui casse les rythmes et bouscule les repères. Service autoritaire, coups droits explosifs, retours agressifs : tout y était. Pendant deux sets, il a imposé sa loi à l’Américain, visiblement surpris par cette prise de risques constante. Mais le match, suspendu dans la soirée et repris le lendemain, a peu à peu changé de ton. Fritz a tenu, serré le jeu, et fini par renverser la tendance.

Un jeu atypique, revendiqué

Après sa défaite, Mpetshi Perricard ne s’est pas défilé. Il a parlé vrai, comme souvent. « Plus l’échange dure, moins j’ai de chances. Mon jeu, il est comme ça : prendre des risques, mettre l’adversaire sous pression. Même moi, je n’aime pas toujours me regarder jouer », a-t-il confié à L’Équipe. Et de poursuivre, avec une pointe d’autodérision : « Parfois je revois un match, je me dis qu’il n’y a pas beaucoup de rythme. Mais c’est le plan : frapper fort, finir vite, déranger. »

Son style, qui rappelle les grands serveurs-frappeurs du passé, a de quoi diviser. Mais il assume. Sur chaque deuxième balle adverse, il fonce. En coup droit, il vise le coup gagnant. Pas question de temporiser, encore moins de rentrer dans le rang. C’est risqué, mais c’est aussi ce qui le rend dangereux.

Un marathon en deux actes

Le match, étalé sur deux jours à cause de la météo, a gagné en dramaturgie à mesure qu’il avançait. Fritz, expérimenté, a su élever son niveau aux moments clés, notamment dans le quatrième set, sauvant plusieurs points chauds dans le tie-break. Mpetshi Perricard, lui, a vu l’occasion filer. Son coup droit s’est un peu déréglé, son service a moins claqué, et le cinquième set lui a été fatal. Mais l’attitude, elle, est restée irréprochable jusqu’au bout.

Déjà l’esprit tourné vers la suite

Pas de lamentations après coup. Le Français sait ce qu’il doit améliorer, notamment sa gestion des temps faibles et son endurance mentale sur les longs formats. « Chaque match m’apprend quelque chose. Il faut que je gagne en constance, que je sois plus solide quand ça compte. Mais je crois en ce que je fais. » Le ton est posé, réfléchi. Rien d’un joueur dépassé par les événements.

Un public conquis

Si le résultat n’a pas été au rendez-vous, l’impact, lui, est bien réel. Dans les tribunes, le public londonien s’est peu à peu laissé prendre au jeu. L’audace, ça plaît. Les prises de risque, ça intrigue. Mpetshi Perricard, avec son style sans concession, a gagné plus qu’un match : il a marqué les esprits.

Et Wimbledon retiendra peut-être ce duel comme celui d’un joueur encore brut, mais déjà fascinant. La suite ne tient qu’à lui.

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