-
1
Mexique back in town, El Tri soulève la Gold Cup face aux États-Unis
- 1.1 Un début à l’américaine… puis le réveil mexicain
- 1.2 Là où la VAR s’invite… et bascule le match
- 1.3 Contestations américaines : Pochettino crie au scandale
- 1.4 Rivalité historique, victoire symbolique
- 1.5 Le Mexique, solide, pragmatique, prêt
- 1.6 Les États-Unis en chantier, les yeux rivés vers 2026
Mexique back in town, El Tri soulève la Gold Cup face aux États-Unis
Houston vibrait. Le NRG Stadium, bouillonnant de chants et de vert, a vu le Mexique l’emporter 2‑1 face aux États‑Unis dans une finale mémorable, offrant à El Tri son dixième titre dans le tournoi, et le second consécutif. Une soirée électrique, chargée de revanche et d’émotion, dans ce classique d’Amérique du Nord qui ne déçoit jamais.
Un début à l’américaine… puis le réveil mexicain
Tout avait commencé idéalement pour les Américains. Dès la 4e minute, Chris Richards jaillit pour catapulter une tête imparable sur coup franc. Ambiance glaciale côté mexicain, euphorie côté Stars and Stripes.
Mais Mexico ne s’est pas laissé abattre. À la 27e, Raúl Jiménez surgit dans la surface et égalise d’un plat du pied clinique. Une célébration les poings vers le ciel, le regard embué. Derrière, c’est tout un peuple qui se remet à y croire. Le Mexique domine, impose son rythme, étouffe son rival. 60 % de possession, 12 corners, 16 tirs. Le ton est donné.
Là où la VAR s’invite… et bascule le match
Le moment-clé ? 77e minute. Corner pour El Tri. Edson Álvarez s’élève, place une tête écrasée. Drapeau levé, but refusé. Mais la VAR entre en scène. Silence pesant. Après quelques secondes de tension, le but est validé. Explosion dans le stade.
Les USA poussent dans les derniers instants. Patrick Agyemang manque l’égalisation de peu. Le Mexique, solidaire, rugueux, défend comme un seul homme. Le chrono file, et l’histoire est scellée.
Contestations américaines : Pochettino crie au scandale
Mauricio Pochettino ne décolère pas. L’entraîneur américain dénonce un penalty oublié pour une main mexicaine en fin de match. Il parle de honte, d’influence du public, de décision incompréhensible. À ses yeux, le tournant est là. L’arbitrage, selon lui, a pesé. La frustration est palpable, et les regards sont déjà tournés vers 2026.
Rivalité historique, victoire symbolique
Huitième finale de Gold Cup entre ces deux géants du continent. Et à nouveau, c’est le Mexique qui s’impose. Six finales remportées face au voisin, un vrai hold-up psychologique. Cette victoire ne vaut pas seulement une coupe : elle redonne confiance, elle prépare, elle annonce une Coupe du Monde où El Tri compte bien faire du bruit.
Le Mexique, solide, pragmatique, prêt
Ce groupe-là, mené par Javier Aguirre, commence à dégager quelque chose. Jiménez, Álvarez, Vega, mais aussi une vraie cohésion, une capacité à gérer les temps faibles. Ce titre, à quelques mois du Mondial, ressemble à un message clair. Le Mexique ne veut plus faire de la figuration.
Les États-Unis en chantier, les yeux rivés vers 2026
Privé de plusieurs cadres, le groupe américain a montré du potentiel, mais aussi ses limites. Manque de liant, de maturité, d’automatismes. Le talent est là, mais la constance manque. Pochettino le sait. Ce tournoi est un test. Le vrai rendez-vous, ce sera l’été prochain. Chez eux. Sur leurs terres. Avec l’obligation de répondre.
—– KEYSTONE/—–/—–
Laisser un commentaire