NBA : Le Thunder prolonge Ajay G. Mitchell pour un contrat de plusieurs années

Ajay Mitchell prolonge avec le Thunder : la belle histoire continue à OKC

La NBA a ce talent fou de transformer les trajectoires discrètes en récits de légende. Ajay Mitchell, meneur belge passé par la case « inconnu du grand public », vient de parapher une prolongation de contrat de trois ans avec le Thunder d’Oklahoma City, pour 20 millions de dollars. Oui, vingt millions. Pour un joueur drafté en 38e position un an plus tôt, c’est plus qu’une ligne sur un compte en banque : c’est une validation, un vrai signe de reconnaissance dans une ligue où la marge d’erreur est minuscule.

De Liège à la NBA : le rêve américain prend forme

Ajay Mitchell n’a pas débarqué dans la ligue avec des feux d’artifice et un bandeau Supreme. Pas de buzz tapageur, pas de mixtape virale à 17 ans. Juste du taf, du sérieux, et une progression à l’ancienne. Formé à UC Santa Barbara, il a construit son jeu loin des projecteurs. Vision, calme, lecture : le garçon jouait juste, comme s’il avait 10 ans de NBA dans les jambes.

Drafté par les Knicks, il n’a même pas eu le temps d’ouvrir un compte à Manhattan. Échangé dans la foulée à Oklahoma City contre Oso Ighodaro, il a atterri dans une équipe déjà blindée de jeunes talents. Beaucoup auraient fondu sous la pression. Mitchell, lui, a simplement continué à jouer son jeu. Sobrement. Efficacement.

Une montée en puissance discrète mais solide

Il n’a pas fait de bruit, mais il a avancé. Saison rookie dans une rotation aussi dense que celle du Thunder ? Challenge accepté. En 36 matchs, il pose des moyennes de 6,5 points, 1,8 passes et 1 rebond. Rien de clinquant sur le papier, mais l’œil attentif voit autre chose : 49,5 % au tir, 38,3 % de loin, zéro forçage, zéro panique. Ajay Mitchell, c’est le mec qui ne cherche pas la lumière, mais qui éclaire quand il entre.

Et surtout, il a gagné la confiance du staff. À OKC, ça se mérite.

Des playoffs à haute intensité et une vraie empreinte

C’est en postseason que tout s’est réellement mis en place. Dans une série contre les Pacers qui a parfois viré au bras de fer, Mitchell est devenu ce facteur X venu de nulle part. 12 matchs, 7 minutes de moyenne, 3,4 points, mais une présence bien plus impactante que ces chiffres froids ne le laissent penser. Il défend, il bouge bien sans ballon, il rentre ses tirs sans trembler.

Sur le parquet, pas de grimace, pas d’esbroufe. Juste un rookie qui joue comme un vétéran. Dans les moments chauds, il ne fuit pas. Il s’installe.

OKC continue de construire sur du solide

Avec cette prolongation, le Thunder confirme une chose : il ne regarde pas les paillettes, il regarde les fondamentaux. Sam Presti et son staff ont une obsession pour les profils intelligents, travailleurs, humbles. Ajay Mitchell coche toutes les cases. Il n’est pas là pour vendre des maillots, mais pour gagner des matchs.

Et cette stratégie fonctionne. OKC a remporté le titre, le premier depuis l’époque KD-Russ-Harden. Ce n’est pas un hasard. C’est le résultat d’une culture.

Mitchell passe un cap, OKC sécurise un atout

Trois ans, vingt millions. Ce n’est pas juste un contrat, c’est une validation. Mitchell change de dimension. Il entre dans cette caste de joueurs qui comptent dans une rotation NBA. Pas une superstar, pas un franchise player, mais un nom que l’on entoure en rouge sur le tableau blanc quand on prépare un match.

Il reste encore du chemin, évidemment. Mais le Belge a montré qu’il savait avancer pas à pas, sans brûler les étapes. À OKC, il est au bon endroit pour ça. Dans un collectif jeune, ambitieux, et plus structuré qu’il n’y paraît.

La suite ? Si tout va bien, elle s’écrira dans le sillage de cette belle première année. Le rêve américain continue, et Ajay Mitchell ne fait que commencer à l’écrire.

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