Arsenal veut enfin régner à nouveau sur l’Angleterre
Dauphin de Liverpool la saison dernière, Arsenal entame la saison 2025/26 avec une obsession claire : mettre fin à une disette de vingt ans sans titre de Premier League. Depuis l’ivresse de 2004 et l’épopée des Invincibles, les Gunners ont trop souvent joué les seconds rôles. Mais cette fois, ce n’est plus une ambition, c’est une mission.
Mikel Arteta n’a plus l’étiquette du jeune entraîneur prometteur. Il est l’homme qui a ramené l’espoir à l’Emirates, mais sans le graal. Et l’espoir, aussi beau soit-il, ne suffit plus. Ce groupe a grandi, a souffert, a frôlé la gloire. Désormais, il veut l’écrire, cette foutue histoire. Arteta, lui, ne fuit pas la pression. Il l’embrasse. Il la transforme en feu.
Le message est passé dès les premières heures du mercato : Arsenal ne vient pas pour participer, il vient pour tout prendre.
Zubimendi en renfort, Gyökeres dans le viseur
La première pierre posée, c’est Martin Zubimendi. Recruté à la Real Sociedad pour environ 60 millions de livres, l’international espagnol incarne ce que veut Arteta : du cerveau, de l’impact, et une sérénité rare balle au pied. C’est le genre de joueur qui fait respirer une équipe. Le genre de pièce qu’on ajoute quand on veut passer du très bon au grand.
Et à l’horizon, une autre arme pourrait changer la donne. Viktor Gyökeres, le phénomène suédois, affole l’Europe. Puissant, tueur devant le but, et insatiable dans le pressing, il coche toutes les cases du profil recherché. Les discussions sont bien avancées, les supporters déjà fébriles. Parce qu’un Gyökeres, dans ce système-là, ce n’est pas juste une recrue. C’est un game changer.
Madueke, l’option surprise qui prend forme
Derrière les projecteurs, une autre piste intrigue : Noni Madueke. Le joueur de Chelsea, encore inconstant mais bourré de talent, est dans le viseur discret d’Arteta. Pas de contact officiel avec les Blues pour l’instant, mais ça discute fort autour du joueur, de ses envies, de son potentiel.
Madueke, c’est l’explosivité à l’état pur. Le joueur qui casse des lignes, qui provoque, qui tente. Celui qu’il manque parfois à Arsenal quand le bloc adverse s’entasse dans les 30 derniers mètres. Et à 23 ans, il pourrait se laisser séduire par l’idée de relancer sa trajectoire, de passer de promesse à pièce maîtresse, sous un autre maillot londonien.
Un mercato à l’image des ambitions du club
Ce mercato est un miroir. Il reflète ce qu’est devenu Arsenal : un club qui sait où il va. Fini les recrutements en mode poker, les paris sur l’avenir, les compromis prudents. Désormais, le club cible l’expérience, l’intelligence de jeu, et des joueurs déjà prêts pour l’exigence du haut niveau.
Zubimendi apporte du contrôle, Gyökeres menace les défenses, Madueke peut créer des brèches. Le tout dans un effectif qui a conservé sa jeunesse, mais s’est armé d’une maturité nouvelle. L’équilibre commence à se dessiner. Et c’est peut-être ce qui manquait jusque-là.
Le compte à rebours a commencé
L’Emirates gronde. Pas de frustration, non. De l’impatience. Ce club a trop longtemps été abonné aux regrets. Aujourd’hui, il veut l’action, le concret, les titres. Et tout le monde le sent : le projet est en place, l’effectif mûr, le coach habité.
La Premier League n’attend personne. Et Arsenal le sait. Cette saison, il ne veut plus être l’élève modèle qu’on félicite mais qu’on dépasse au sprint final. Il veut le maillot jaune, les honneurs, le trophée.
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