Chaz Lanier à Detroit : deuxième tour, mais première impression attendue
Les Pistons n’avaient aucun pick au premier tour cette année. Pas un. Et pourtant, c’est peut-être leur backcourt du futur qu’ils viennent de sécuriser. Le nom : Chaz Lanier. Le deal : quatre ans, 8,8 millions de dollars. Les deux premières saisons sont garanties, la troisième ne l’est pas, et la quatrième appartient au club.
Un contrat de second tour, mais un investissement clair : Detroit y croit.
Un sniper venu du Tennessee
Si vous n’avez pas suivi la saison NCAA dernière, Chaz Lanier, c’était le tireur d’élite que personne ne voulait affronter. Après quatre saisons à North Florida, il a explosé en fifth-year senior à Tennessee, torchant les filets à 18,0 points par match, avec 39,5 % de réussite à trois points sur 38 matchs. Résultat : Jerry West Award 2025 dans la poche. Pas mal pour un « late bloomer ».
Et ce n’est pas un feu de paille : sur l’ensemble de sa carrière universitaire, il tourne à plus de 40 % derrière l’arc. Une rareté dans une ligue qui pleure des shooteurs fiables comme on cherche de l’eau dans le désert.
Un vrai contrat, une vraie opportunité
À Detroit, pas de two-way, pas de contrat plan B. Lanier entre directement dans le roster à 15, avec un contrat standard. Ça veut dire quoi ? Que les Pistons lui réservent une place dès la saison prochaine, et qu’ils comptent sur lui. Pas comme un petit projet à laisser mûrir dans le coin. Comme un joueur NBA, ici et maintenant.
Et vu la gueule du backcourt actuel de Motor City, on parle d’un vrai coup à jouer. Cade Cunningham, Jaden Ivey, OK. Mais derrière ? La porte est grande ouverte. La Summer League de Las Vegas arrive, et Lanier aura le feu vert pour dégainer.
Pas flashy, mais diablement efficace
Lanier n’est pas du genre à faire des crossovers viraux sur Instagram ou à dunker sur des 7-footers en coast-to-coast. Ce n’est pas ce que les Pistons attendent de lui. Il sait marquer, point. Et dans une NBA où l’espace est roi, un mec qui peut planter à presque 40 % de loin mérite qu’on lui tende une perche.
Est-ce que ça veut dire qu’il va directement casser la rotation ? Pas forcément. Mais avec un tel shoot, une mentalité de bosseur, et un profil aussi propre, il ne lui faudra pas 20 opportunités pour convaincre.
Detroit, toujours en quête d’un coup gagnant
Les Pistons sortent de saisons noires, et le chantier est encore vaste. Mais cette draft sans choix de premier tour pourrait bien avoir accouché d’un joli steal, silencieux mais terriblement utile.
Lanier, c’est peut-être pas un nom qui fait lever les foules. Mais pour ceux qui suivent le game de près, ce genre de profil peut devenir une pièce majeure d’un puzzle bien pensé.
Et si ce contrat à 8,8 millions devenait l’un des meilleurs rapports qualité/prix de sa cuvée ? Detroit l’espère. Et Lanier, lui, est prêt à le prouver.
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