Les Bucks tournent une page : Lillard et Micic out, Turner in
Damian Lillard, coupé. Vasilije Micic, libéré. Myles Turner, signé. Le front office des Bucks vient de lâcher une bombe, et le paysage NBA s’en trouve secoué.
Dans un move aussi risqué que révélateur, Milwaukee a choisi de faire place nette, se séparant de deux meneurs expérimentés pour accueillir un pivot en quête de consécration. Résultat ? Un vent de changement souffle fort sur le Wisconsin.
Lillard, rideau prématuré
Il était arrivé avec tambours, trompettes et hashtags #DameTime. Mais l’histoire entre Damian Lillard et Milwaukee n’aura jamais vraiment décollé.
Touché au tendon d’Achille en avril, le meneur All-Star a vu ses chances de participer à la saison 2025–26 s’envoler. Neuf sélections au All-Star Game, un talent incontestable, mais aussi un contrat XXL à 112,6 millions encore dus. Les Bucks ont choisi la froideur des chiffres : provision d’étirement, cinq ans pour lisser le cap. Game over.
Lillard, désormais agent libre dès mercredi s’il n’est pas réclamé aux waivers, attire déjà les regards de franchises patientes. Pas d’urgence pour lui. Il veut se reconstruire. Repartir. Prendre son temps.
Et à 35 ans, il sait qu’il ne lui reste que quelques tours d’horloge.
Micic, épisode NBA terminé
Micic, c’est l’autre départ, plus discret, presque annoncé depuis son transfert expéditif des Hornets aux Bucks. L’ex-MVP de l’EuroLeague n’aura jamais trouvé sa place outre-Atlantique. Trois franchises en deux ans, des éclairs de talent, mais trop peu pour s’imposer durablement.
Ses stats en NBA ? 6,8 points et 3,9 passes de moyenne sur 101 matchs. Solide, mais sans éclat.
Le meneur serbe de 31 ans devrait retrouver le Vieux Continent sous peu. Le Real, Fenerbahçe, ou peut-être un retour au Partizan ou à l’Efes ? Les rumeurs fusent. Ce qui est sûr : la NBA ferme le rideau, l’Europe rallume les projecteurs.
Place à Myles Turner : changement de tempo
Mais ce grand ménage avait un but. Myles Turner, 28 ans, pivot complet, stretch five confirmé, débarque dans le Wisconsin avec un contrat de 107 millions sur quatre ans. C’est le pari fort de cette intersaison.
Le message est clair : on reconstruit autour du duo Giannis–Turner. Milwaukee mise sur la verticalité, la protection de cercle, et un spacing plus moderne. Turner, c’est du contre, du tir, et de l’expérience, tout en étant encore dans son prime.
Il ne remplace pas Lillard poste pour poste, évidemment. Mais dans un effectif où Giannis fait le liant, la logique est là : équilibrer l’effectif, alléger la masse salariale, et ajouter un défenseur capable de coexister avec la star grecque sans marcher sur ses plates-bandes.
Les Bucks, version 2025 : vers un nouveau cycle
Ce n’est pas une reconstruction. Pas tout à fait. C’est une mue stratégique, assumée. Une prise de risque calculée, mais radicale.
Lillard et Micic laissent un vide, certes. Mais Turner, s’il reste en bonne santé, peut transformer l’ADN défensif de l’équipe. Et dans une Conférence Est toujours plus dense, les Bucks n’avaient plus le luxe d’attendre.
À Milwaukee, l’ère du « tout pour le titre » continue. Mais elle change de visage. Et celui de Myles Turner pourrait bien devenir le prochain à être placardé sur les murs du Fiserv Forum.
—– NBA.com
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