Thiago Silva, mentor et rival
Dans le football, il y a des relations qui marquent plus qu’un simple transfert ou un changement de club. Celle entre Thiago Silva et Andrey Santos fait partie de cette catégorie rare. Un mentor et un élève, un guide et un futur qui s’écrit sous nos yeux. Alors que Chelsea et Fluminense se croisent en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs, Santos sait que demain, il devra affronter celui qui l’a aidé à poser ses premiers pas dans le grand bain anglais.
Janvier 2023. Chelsea mise sur ce jeune milieu de terrain venu du Brésil, encore fragile, encore en construction. Santos enchaîne les prêts, entre Vasco da Gama, Nottingham Forest et finalement Strasbourg. C’est là, en Alsace, qu’il explose : 32 matchs, 10 buts, 3 passes décisives. Une stat pas banale pour un joueur de 21 ans. Pendant ce temps, Thiago Silva, lui, termine son histoire à Chelsea en légende vivante. Le type qui a soulevé la Ligue des Champions en 2021, devenu un roc, un patron, une voix incontournable.
Le rôle-clé d’un mentor
Pour Santos, Silva n’est pas qu’un nom sur le maillot ou une référence dans le vestiaire. C’est un pilier, un modèle, un appui. « Thiago a été essentiel dès mes premiers jours à Chelsea, » lâche Santos. Ce n’est pas juste du respect poli, c’est du vrai, palpable, sincère. Silva a été le lien entre un jeune inconnu venu du Brésil et la machine exigeante qu’est Chelsea. Il a donné ses conseils, tenu la main, imposé le rythme. « C’est une figure majeure, pas seulement pour Chelsea, mais pour tout le monde ici, » insiste Santos.
Mais demain, l’équation change. Plus de mentor, plus de guide. Demain, ils seront adversaires. « Je vais devoir donner tout ce que j’ai pour rivaliser avec lui, » annonce Santos, les yeux brillants de défi. Une rencontre entre passé et avenir, entre apprentissage et compétition.
Une demi-finale aux allures de test ultime
Chelsea a les crocs. Fluminense, l’adversaire du jour, a déjà sorti l’Inter Milan, finaliste de la dernière Ligue des Champions, et Al-Hilal, solide club saoudien. Ce n’est pas un promène-drapeau. C’est un défi en béton armé. Santos le sait, il l’a répété : « Ce tournoi est hyper important pour nous. On veut tout gagner, chaque compétition. »
Mais battre Fluminense, c’est autre chose. Ça demande du répondant, de la concentration, un cran au-dessus. « On doit clairement hausser notre niveau de jeu, » reconnaît-il. L’équipe va devoir monter en puissance, match après match, mais avec une ambition claire : la victoire.
Joao Pedro face à ses fantômes
Parmi les têtes d’affiche du match, il y a aussi Joao Pedro. Fraîchement arrivé à Chelsea, le jeune attaquant va retrouver le club qui l’a vu grandir, celui qu’il a aimé enfant. Une double émotion qui ne le fait pas sourire d’avance. Il sait qu’il ne célébrera probablement pas s’il marque. « Ce n’est pas une question d’écraser les rêves, mais je dois faire mon taf, » explique-t-il, humble et lucide.
—– Instagram/@fluminensefc
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