Freeman à Atlanta : le retour du fils prodigue
Atlanta. Un 14 octobre aux parfums d’été indien. Le soleil se couche sur Truist Park, mais une autre lumière s’apprête à irradier le stade : celle de Freddie Freeman, de retour là où tout a commencé. Non pas en maillot des Braves, mais sous les couleurs de la Ligue nationale, pour le All-Star Game.
Et cette fois, il ne vient pas affronter. Il vient célébrer.
Le poids des souvenirs, le choc des émotions
Quatre ans qu’il joue pour les Dodgers, quatre saisons pleines sous le ciel de Los Angeles. Mais dans le cœur de Freddie, Atlanta n’a jamais quitté le tableau de bord. La ville, les fans, les 12 saisons pleines d’amour et de swing… tout remonte à la surface ce soir.
« Je sais que ça va être spécial », avoue-t-il à la veille du Home Run Derby, les yeux déjà humides à l’idée de fouler son diamant.
Le public ne l’a pas oublié. Et s’il y a bien une ville où les héros ne meurent jamais, c’est Atlanta. Il y aura des acclamations. Il y aura des larmes. Et il y aura, surtout, une communion.
Un joueur fidèle, une carrière modèle
Freeman, c’est plus qu’un joueur All-Star. C’est un pilier, une constante dans une ligue qui change vite. À L.A., il a continué de cartonner : présence au bâton, intelligence défensive, leadership muet. Il est devenu ce genre de vétéran dont le nom évoque instantanément le respect, même chez l’adversaire.
Mais ce retour-là n’est pas un simple clin d’œil du calendrier. C’est une boucle qui se referme. Une reconnaissance de la Ligue pour un homme qui a toujours incarné le meilleur du baseball.
Le All-Star Game : au-delà du show, un moment de vérité
Derrière les sourires, les autographes, les flashs et les gants dorés, le All-Star Game reste un moment rare : une trêve de gloire entre les plus grands. Pour Freeman, c’est l’occasion de revoir d’anciens coéquipiers, de ressasser des souvenirs… mais aussi de regarder devant.
Car l’histoire de Freddie Freeman est encore en train de s’écrire.
Les Dodgers dans le viseur, un second titre en ligne de mire
À 36 ans, Freeman ne vient pas pour faire de la figuration. Son objectif est clair : gagner encore. Ramener un deuxième titre à L.A., prouver que la longévité n’est pas un hasard mais le fruit d’un travail acharné. Et peut-être, un jour, terminer sa carrière là où tout a commencé.
Crédit photo : Kirby Lee/Imagn Images
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