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NBA - Les Bucks et les Hawks en chasse pour Horford !

NBA – Les Bucks et les Hawks en chasse pour Horford !

Horford, l’homme que tout le monde veut (mais qui ne sait pas encore s’il veut jouer)

À 39 ans, Al Horford est au carrefour de sa carrière. Ou plutôt : au bout de la route. Mais pendant qu’il regarde encore s’il a envie de faire une dernière danse, la NBA, elle, le regarde comme un vétéran en or massif.

Golden State, les Lakers, Milwaukee, Atlanta… Tous lui font la cour. Pas parce qu’il est flashy. Parce qu’il est fiable. Stable. Encore utile.

Mais le temps presse. Ou pas, justement.

« Il n’est pas pressé », glisse Marc J. Spears dans l’émission NBA Today.
« Il attend. Il réfléchit. Il va devenir père pour la sixième fois, il vit entre Atlanta et Boston. Et s’il revient, ce ne sera pas pour faire du tourisme. Ce sera pour contribuer. »

Golden State attend toujours

Les Warriors, eux, pensaient avoir bouclé l’affaire la semaine dernière. Une signature pour solidifier la raquette, ajouter de la science du placement et du leadership discret à un vestiaire déjà bien garni. Mais Horford n’a pas signé. Et rien ne dit qu’il signera un jour.

Pourtant, à San Francisco, on continue d’espérer. Parce que l’expérience ça ne court pas les rues. Et parce qu’avec l’âge qui rattrape Draymond Green, Horford ferait un parfait pompier de luxe.

Mais l’Est n’a pas dit son dernier mot

Ce sont pourtant les franchises de la Conférence Est qui pourraient rafler la mise. Et là, on entre dans le jeu des sentiments.

Les Bucks, d’abord. Sur le papier, c’est un peu surprenant. La raquette est déjà bien fournie. Mais un peu de QI basket en plus autour de Giannis et Dame, ça ne se refuse pas. Et un vétéran capable de faire le sale boulot en playoffs, c’est du bonus.

Ensuite, les Hawks. Et là, ça devient intéressant. Horford possède une maison à Atlanta, il y vit chaque été. Sa famille y est installée. Pour un père de bientôt six enfants, ça pèse.

« Être loin de sa famille ne sera pas un facteur négligeable », insiste Spears.
Traduction : Atlanta a une vraie carte à jouer. Et elle le sait.

Boston, la boucle non bouclée

Un retour à Boston ? Peu probable. Brad Stevens a été clair : les Celtics ont fait une offre, mais ne comptent plus vraiment sur lui. L’ère est à la jeunesse, aux nouvelles rotations. Horford a tout donné là-bas. Et surtout, tout gagné, ou presque.

Atlanta, terre promise ?

Les Hawks, eux, cherchent du liant. Le départ de plusieurs joueurs cet été a ouvert des brèches dans la rotation intérieure. Derrière Kristaps Porzingis, on compte surtout sur des jeunes. Et un mentor comme Horford, même sur 15 minutes par match, pourrait accélérer la maturation du groupe.

Pour Horford, ce serait aussi un retour aux sources. Le calme d’un environnement qu’il connaît. La possibilité de transmettre. D’éduquer. De finir en paix. Mais pas en roue libre.

Al Horford n’a rien à prouver. Mais tout à transmettre. Et c’est peut-être ça, aujourd’hui, sa plus grande valeur.

Un pivot cérébral. Un vestiaire stabilisateur. Un vétéran qui fait gagner.

Les Warriors, les Hawks, les Bucks ou les Lakers. Tous veulent son cerveau, son calme, sa défense. Mais pour qu’il signe, il faudra d’abord que son cœur décide.

Crédit photo : NBAE via Getty Images

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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