La victoire de Chelsea en Coupe du Monde des Clubs : un tremplin vers la gloire européenne ?
Ils l’ont fait. Encore. Chelsea a planté son drapeau au sommet du monde, battant le PSG avec panache et flair dans une finale aussi intense qu’un soir de printemps à Stamford Bridge. Score final : 3-0, net, sans bavure. Une Coupe du Monde des Clubs qui rejoint la vitrine déjà bien remplie des Blues, mais surtout un signal envoyé à l’Europe entière : Chelsea revient, et il va falloir compter avec eux.
Un succès qui claque, face à un PSG désarmé
Dimanche soir, à Jeddah, les Blues n’ont pas seulement remporté une finale. Ils ont livré un manifeste. Dès les premières minutes, l’intention était claire : presser haut, jouer vite, frapper fort. Et c’est exactement ce qu’ils ont fait.
Cole Palmer, en maestro du milieu, a mené la danse. Ses passes tranchantes, son sens du tempo, son culot — tout respirait le grand joueur. À la 37e, il s’arrache sur le flanc droit, mystifie son vis-à-vis et sert Joao Pedro, qui n’a plus qu’à pousser au fond. 1-0, et la machine est lancée.
Derrière, Levi Colwill verrouille tout. Patron dans l’âme, 21 ans et déjà les épaules d’un vétéran. Le PSG tente de réagir, Mbappé provoque, Vitinha accélère, mais rien n’y fait. Chelsea étouffe, Chelsea surgit. Deux contres éclairs, deux frappes chirurgicales, et voilà le tableau scellé. 3-0. Rideau.
Colwill, la voix d’un vestiaire qui en veut plus
Quand le coup de sifflet retentit, Levi Colwill n’explose pas de joie. Pas tout de suite. Il serre les poings, regarde ses coéquipiers, puis fixe la tribune où quelques centaines de supporters londoniens chantent encore. Lui sait ce que ça veut dire, ce titre.
« J’avais dit qu’on allait la gagner, certains m’ont pris pour un fou. Maintenant, ils savent », lâche-t-il, sourire en coin, en zone mixte. Pas d’arrogance, juste une foi inébranlable.
Pour lui, cette victoire, ce n’est pas juste une ligne de plus sur le palmarès. C’est une preuve. Une promesse. « C’est peut-être même plus fort que la Ligue des Champions. Tu bats les meilleurs de chaque continent. C’est unique. »
Et quand on lui parle de la suite, il ne se défile pas : « On veut tout gagner. La Premier League, la Ligue des Champions. Ce groupe en est capable. »
Une équipe jeune, mais déjà affamée
Il faut le dire : Chelsea 2025 n’a rien à voir avec le Chelsea de la saison passée. C’est un groupe rajeuni, rafraîchi, plein d’énergie et de culot. Un vestiaire où les rôles ne sont pas figés, où chaque place se mérite, où personne ne triche. Et ça se voit sur le terrain.
Sous la houlette de leur nouveau coach (dont la patte tactique commence sérieusement à prendre forme), les Blues ont retrouvé une identité. Un jeu fluide, vertical, porté vers l’avant. Une défense dure comme la pierre, avec Colwill et Disasi en sentinelles. Et devant, des étincelles : Palmer, Nkunku, Madueke, Joao Pedro… une armée de feu follets.
Et maintenant, viser plus haut
La Coupe du Monde des Clubs, c’est bien. Mais dans les rues de Londres, on ne parle déjà plus que d’une chose : la course au titre. La vraie. Celle de Premier League.
« Ce trophée, c’est un message. On est prêts pour plus », explique Colwill. Et il a raison. Car au-delà du score, c’est l’attitude de Chelsea qui impressionne. Une équipe jeune, mais déjà mature. Une bande de joueurs qui jouent les uns pour les autres, avec une intensité qui rappelle celle des grandes épopées européennes.
Rien n’est garanti, bien sûr. La Premier League ne se laisse pas dompter facilement. Mais si Chelsea garde cette rage, cette cohésion, cette ambition brûlante, alors oui, tout est possible.
Le mot de la fin
On l’avait un peu oublié, ce Chelsea. On l’avait rangé dans les équipes en transition, en chantier permanent, en attente de jours meilleurs. Mais dimanche, ils ont rappelé au monde qu’ils n’avaient jamais quitté la scène. Ils étaient juste en train de préparer leur retour.
Et s’ils continuent sur cette lancée, ce sacre mondial ne sera peut-être que le premier chapitre d’une saison historique.
Crédit photo : Imago
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