NBA – Pelle Larsson : le gros atout de la Suède pour l’Eurobasket 2025

Pelle Larsson en Summer League : le Heat a peut-être trouvé son diamant brut

À Las Vegas, on mise gros. Mais cet été, c’est Pelle Larsson qui a retourné la table. En quelques matchs bien sentis, le swingman suédois a montré qu’il n’était pas juste un énième nom sorti au second tour de la draft. Il est peut-être, déjà, bien plus que ça.

Du show à Sacramento, de la constance à Vegas

Arrivé en 44e position à la Draft 2024, Larsson n’a jamais eu l’étiquette du prospect flashy. Pas de mixtapes virales, pas de hype XXL. Juste un mec qui joue juste. Et cet été, c’est exactement ce qu’il a fait.

Entre Sacramento et Las Vegas, le rookie du Heat a fait le taf — et bien plus. 16.5 points, 4 rebonds, 2 passes, 1 interception de moyenne. Propre. Fluide. Sérieux. Puis il enchaîne à Vegas avec 15 points, 2.5 rebonds, 2.5 passes… Toujours la même partition, toujours aussi efficace.

Le point commun à toutes ses sorties ? Un impact constant. Larsson ne force rien, ne sort pas des rails, mais fait avancer son équipe. Et dans l’environnement ultra-compétitif de la Summer League, c’est souvent ce qui fait la différence.

Pas spectaculaire, mais redoutablement efficace

Quand on le voit jouer, pas besoin de trois ralentis ou d’un filtre highlight : c’est sa lecture, son positionnement, sa capacité à glisser dans le bon tempo qui font la différence. Pelle Larsson, c’est le joueur qui ne fait pas de bruit, mais qui fait gagner.

Spoelstra, qui garde toujours un œil sur les jeunes, ne s’y est pas trompé. « Il comprend le jeu, il défend, il ne recule jamais. Il a la tête froide », glisse-t-on du côté du staff. Et ça tombe bien : dans une équipe comme le Heat, la discipline et l’intelligence de jeu ne sont pas des options.

Déjà dans la rotation, bientôt indispensable ?

La saison passée, Larsson avait déjà gratté quelques minutes dans la rotation du Heat. 14 minutes par match, 4.6 points, 1.7 rebond, 1.2 passe. Des débuts timides, mais prometteurs. Cette Summer League pourrait bien être le moment charnière.

Parce qu’en plus de ses stats, c’est son comportement qui a changé. Plus vocal. Plus agressif. Plus sûr de lui. Ce n’est plus un rookie en observation. C’est un mec qui veut prendre sa place. Maintenant.

Prochaine étape : porter la Suède à l’EuroBasket

Mais avant de retrouver South Beach et les rigueurs de la saison NBA, Pelle va repasser par l’Europe. Direction l’EuroBasket, où il mènera l’équipe nationale suédoise dans un groupe corsé : Allemagne, Lituanie, Finlande, Monténégro, Grande-Bretagne. Pas vraiment un cadeau. Mais encore une fois, c’est dans l’adversité qu’on découvre les vrais.

À 24 ans, Larsson a l’occasion de devenir le visage du basket suédois. Et vu son été, personne n’osera parier contre lui.

Un été pour tout changer

La Summer League ne garantit rien. Mais elle révèle. Et Pelle Larsson a montré bien plus qu’un bon shoot ou une défense disciplinée. Il a prouvé qu’il savait saisir une opportunité, qu’il pouvait hausser le ton, qu’il méritait un vrai rôle. Et à Miami, ce genre de joueur, ça ne reste jamais sur le banc bien longtemps.

Alors oui, la route est encore longue. Mais avec ce qu’il vient de montrer, Pelle Larsson a gagné sa place à la table. Et peut-être même un peu plus.

Crédit photo : Julio Cortez/AP