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NBA : Le Commissioner Silver annonce que la ligue va scruter de près l'opportunité d'une expansion

NBA : Le Commissioner Silver annonce que la ligue va scruter de près l’opportunité d’une expansion

La NBA envisage sérieusement l’expansion

Ça fait des années que les rumeurs circulent, que les fans spéculent, que les insiders lâchent des petits “peut-être” au détour d’un podcast. Mais cette fois, le jeu devient sérieux. Mardi, en pleine conférence d’été à Las Vegas, Adam Silver a lâché une bombe feutrée, dans son style poli et mesuré : les propriétaires ont officiellement demandé à la NBA de creuser la question de l’expansion.

Ce n’est pas encore une annonce. C’est un feu orange. Mais dans le langage feutré de la NBA, c’est un signal fort.

Seattle, Las Vegas… à vos starting-blocks

Silver n’a pas cité de villes, mais inutile de lire entre les lignes pour comprendre que Seattle et Las Vegas tiennent la corde. L’une rêve de retrouver sa franchise depuis que les SuperSonics ont disparu en 2008 dans un déménagement brutal vers Oklahoma City. L’autre s’impose comme le nouvel épicentre du sport américain, accueillant déjà une franchise NFL, une franchise NHL, bientôt une équipe MLB… et très probablement, la NBA.

Silver le dit depuis des années : l’expansion, ce n’est pas une question de “si”, mais de “quand”.

Un gâteau à partager autrement

Évidemment, tout le monde ne saute pas de joie. Ajouter des équipes, c’est aussi partager les revenus avec de nouveaux venus. Les droits TV ? Le merchandising ? Le gâteau est plus gros que jamais, mais il faudra trancher des parts plus fines. “Ajouter des équipes dilue la dynamique financière pour les franchises existantes”, a sobrement rappelé Silver. Une phrase de comptable. Mais qui en dit long.

Et puis, il y a la question de la valeur. Cette saison, la NBA s’apprête à signer un deal médias faramineux : 76 milliards de dollars. Un pactole qui fait grimper la valeur des franchises comme des actions tech en 2020.

Des franchises qui valent plus que des empires

Tenez-vous bien : les Celtics viennent d’être vendus à l’exécutif Bill Chisholm pour 6,1 milliards de dollars. Et les Lakers ? Ils changent de mains pour 10 milliards, direction Mark Walter, déjà proprio des Dodgers. Ces chiffres-là n’existaient même pas dans les jeux vidéo il y a dix ans.

Autrement dit, chaque nouvelle équipe vaudra de l’or. Et chaque décision d’expansion sera pesée, soupesée, et vérifiée trente fois par des avocats et des banquiers.

Une ligue stable… mais en mouvement

Depuis 1988, la NBA a ajouté sept équipes. La dernière en date ? Les Charlotte Bobcats, devenus depuis les Hornets, en 2004. Depuis, rien. Nada. Quelques relocalisations, un rebranding ici ou là, mais le chiffre est resté figé à 30 franchises. Deux décennies de stabilité dans une ligue qui pourtant bouge tout le temps.

Mais le monde change. Le marché évolue. Et la NBA sent le moment venu de poser de nouvelles pierres.

Pourquoi maintenant ?

Parce que tout s’aligne. Le deal média XXL. L’explosion des valeurs. L’appétit des villes candidates. Et une fanbase mondiale qui grossit chaque saison. En coulisses, les discussions se multiplient. À Seattle, on a déjà un plan d’aréna prêt. À Vegas, les terrains sont là, les sponsors aussi.

La prochaine réunion du Board of Governors, prévue en septembre, sera décisive. On ne va pas voter tout de suite, mais les grandes manœuvres sont lancées.

Un pari à 10 milliards

Ce qui est en jeu ? Rien de moins que l’avenir de la ligue. Chaque franchise nouvelle, c’est une ville en ébullition, une communauté qui s’enflamme, des rivalités à créer, des histoires à écrire. Mais c’est aussi des équilibres à redéfinir, des chiffres à faire rentrer dans les cases, des egos à ménager.

Alors oui, l’expansion fait rêver. Mais elle fait aussi transpirer.

Et maintenant ?

Rien n’est gravé dans le marbre. Pas encore. Mais cette fois, ce n’est plus un fantasme de forum Reddit ou un vieux serpent de mer que les journalistes ressortent en été. C’est réel. C’est concret. La NBA a ouvert la porte. Pas grand, mais juste assez pour que Seattle sorte les maillots verts du placard et que Vegas prépare ses néons.

La suite ? Elle se jouera en réunions, en dossiers, en deals. Mais aussi dans les cœurs de millions de fans prêts à rallumer une flamme.

Crédit photo : Getty Images

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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