Les Blackhawks de Chicago avancent dans leur reconstruction
15 juillet. Pas de show, pas de fioritures. Les Blackhawks n’ont pas crié victoire, mais ils ont envoyé un message : la reconstruction prend un nouveau visage. Anton Frondell, fraîchement repêché en troisième position, vient de signer pour trois ans. Le contrat d’entrée est classique, 975 000 $ par saison, mais le talent qu’il embarque, lui, ne l’est pas. À 18 ans, ce Suédois à la vision affûtée devient l’une des pièces maîtresses du nouveau puzzle de Chicago.
Frondell, c’est le genre de gamin qu’on n’oublie pas après une première présence sur la glace. Talent brut, hockey IQ bien au-dessus de la moyenne et une faculté déroutante à transformer un centimètre d’espace en highlight reel. Chicago ne mise pas seulement sur son coup de patin : elle parie sur un visage, un nom, une ère.
En Suède, Anton Frondell n’était pas juste un espoir. Il était *le* phénomène. Vision périphérique, instinct de tueur, calme glacial dans les moments chauds. Des comparaisons flatteuses circulaient déjà, de Peter Forsberg à Elias Pettersson. Rien que ça.
Il n’a pas fallu longtemps pour que les recruteurs de la NHL posent leurs valises à Stockholm, agendas serrés et regards braqués. Et quand Chicago a annoncé son nom le soir du draft, les sourires en coulisses trahissaient une conviction profonde : Frondell n’est pas un pari. C’est un plan.
Une rumeur devenue réalité
La rumeur avait commencé à enfler du côté de l’Europe. Le 12 juillet, *Expressen* laissait entendre que la signature était imminente. Trois jours plus tard, la confirmation tombait. Pas de grande mise en scène. Juste un communiqué, une photo, un gamin au sourire timide dans un maillot noir et rouge.
Mais pour les fans des Blackhawks, ce n’était pas juste une annonce. C’était un message. Celui que l’équipe continue de construire, bloc par bloc, talent par talent. Que les années noires touchent peut-être à leur fin.
Une pièce essentielle du puzzle
Depuis quelques saisons, Chicago ne cherche plus la solution miracle. Finies les signatures tape-à-l’œil. Place à la patience, aux jeunes, au développement. L’arrivée de Frondell s’inscrit dans cette logique. Il ne vient pas sauver la franchise. Il vient grandir avec elle.
Et ça tombe bien. Car sur la glace, il respire déjà la maturité d’un vétéran. Son jeu sans palet, sa lecture, son engagement dans les deux sens… tout laisse penser qu’il ne mettra pas longtemps à se faire une place dans la rotation. Peut-être pas dès le match d’ouverture. Mais le timing importe peu quand le potentiel est là.
Un nouveau chapitre pour Chicago
Les Blackhawks sont encore loin des sommets qu’ils ont jadis dominés. Mais à chaque signature comme celle de Frondell, on sent que le puzzle se complète. Que la reconstruction n’est pas un slogan vide, mais une vraie direction.
Autour de Bedard, Nazar, et maintenant Frondell, un noyau se forme. Un groupe jeune, affamé, prêt à écrire sa propre histoire. Et si tout ne se passera pas sans accroc, l’espoir renaît. Lentement, sûrement.
Alors oui, on est encore loin des grandes batailles de playoffs. Mais à Chicago, les bases sont posées. Et Frondell, avec sa dégaine de patineur scandinave et sa tête bien faite, pourrait bien être la pièce qui fait passer le projet de promesse à réalité.
Crédit photo : Bildbyrån, TT
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